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LETTRE A L'EPOUSE - RICHESSE

LE DIEU DOLLAR

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Le statut légal donné à l'argent par le sceau du gouvernement fait que cet argent peut être accepté par tous comme étant de l'argent véritable, qu'il soit fait de métal ou de papier. Selon la Constitution des Etats-Unis, le Congrès seul a le pouvoir de la création monétaire. Ceci est clairement défini: «Congress shall have the power to coin money and regulate the value there of» (C'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur), Article 1, Section 8, Paragraphe 5.
Est-ce que le Congrès peut déléguer un pouvoir qui lui est réservé par la Constitution comme étant une fonction publique, qui sera exercé sans conditions par des intérêts privés en vue de profits? Non, pas sans violer la Constitution des Etats-Unis. Le Grand sceau des Etats-Unis d’Amérique, de la Réserve Fédérale et celui du département du trésor apportent donc la caution que le dollar est une monnaie nationale dont l’émission est garantie par l’Etat et le Congrès des Etats-Unis. Si vous croyez cela, sachez qu’on vous trompe, car c’est totalement faux. Toutes les valeurs véhiculées par ce billet sont mensongères, démonstration :

Nous sommes en 1750. Les États-Unis d'Amérique n'existent pas encore; ce sont les 13 colonies sur le continent américain qui forment la Nouvelle-Angleterre, possession de la mère-patrie, l'Angleterre. Benjamin Franklin écrivait de la population de ce temps: ''Impossible de trouver de population plus heureuse et plus prospère sur toute la surface du globe''. Faisant rapport en Angleterre, on lui demanda le secret de cette prospérité dans les colonies, alors que la misère régnait dans la mère-patrie: ''C'est bien simple, répondit Franklin. Dans les colonies, nous émettons notre propre papier-monnaie, nous l'appelons ''Colonial Script'', et nous en émettons assez pour faire passer facilement tous les produits des producteurs aux consommateurs. Créant ainsi notre propre papier-monnaie, nous contrôlons notre pouvoir d'achat et nous n'avons aucun intérêt à payer à personne''. Les banquiers anglais, mis au courant, firent adopter par le parlement anglais une loi défendant aux colonies de se servir de leur monnaie script et leur ordonnant de se servir uniquement de la monnaie-dette d'or et d'argent des banquiers qui était fournie en quantité insuffisante. La circulation monétaire dans les colonies se trouva ainsi diminuée de moitié. ''En un ans, dit Franklin, les conditions changèrent tellement que l'ère de prospérité se termina, et une dépression s'installa, à tel point que les rues des colonies étaient remplies de chômeurs''. Alors advint la guerre contre l'Angleterre et la déclaration d'indépendance des États-Unis, en 1776. Les manuels d'histoire enseignent faussement que la Révolutions Américaine était due à la taxe sur le thé. Mais Franklin déclara: ''Les colonies auraient volontiers supporté l'insignifiante taxe sur le thé et autres articles, sans la pauvreté causée par la mauvaise influence des banquiers anglais sur le Parlement, ce qui a créé dans les colonies la haine de l'Angleterre et causé la guerre de la Révolution''. Les Pères Fondateurs des États-Unis, ayant tous ces faits en mémoire, et pour se protéger de l'exploitation des banquiers internationaux, prirent bien soin de stipuler clairement dans la Constitution américaine, signée à Philadelphie en 1787, dans l'article 1, section 8, paragraphe 5: ''C'est au Congrès qu'appartiendra le droit de frapper l'argent et d'en régler la valeur''. Mais les banquiers ne lâchèrent pas le morceau. Leur représentant, Alexander Hamilton, fut nommé Secrétaire du Trésor (l'équivalent de notre ministre des finances) dans le cabinet de George Washington, et se fit l'avocat d'une banque nationale privée et de la création d'un argent-dette avec de faux arguments, tels que: ''Une dette nationale, pourvu qu'elle ne soit pas excessive, est une bénédiction nationale... Le gouvernement se montrera sage en renonçant à l'usage d'un expédient aussi séduisant et dangereux, soit d'émettre sont propre papier-monnaie''. Hamilton leur fit aussi accroire que seul l'argent-dette des banques privées était valable pour les transactions avec les pays étrangers. Thomas Jefferson, le Secrétaire d'État, était fortement opposé à ce projet, mais le président Washington se laissa finalement convaincre par les arguments d'Hamilton.
Une banque nationale fut donc créée en 1791, la ''Bank of the United States'' (Banque des États-Unis), avec une charte d'une durée de 20 ans. Quoique nommée Banque des États-Unis, elle était plus véritablement la banque des banquiers, puisqu'elle n'appartenait pas du tout à la nation, au gouvernement américain, mais aux individus détenteurs des actions de la banque, les banquiers privés. Le nom de Banque des États-Unis fut délibérément choisi dans le but de laisser croire à la population américaine qu'elle était propriétaire de la banque, ce qui n'était pas du tout le cas. La charte expira en 1811 et le Congrès vota contre son renouvellement, grâce à l'influence de Jefferson et d'Andrew Jackson: ''Si le Congrès, dit Jackson, a le droit d'après la Constitution d'émettre du papier-monnaie, ce droit leur a été donné pour être utilisé par eux seuls, non pas pour être délégué à des individus ou des compagnies privées''.
Ainsi se terminait l'histoire de la première Banque des États-Unis, mais les banquiers n'avaient pas dit leur dernier mot. Nathan Rothschild, de la Banque d'Angleterre, lança un ultimatum: ''Ou bien le renouvellement de la charte est accordé, ou bien les États-Unis sont impliqués dans une guerre très désastreuse''. Jackson et les patriotes américains ne se doutaient pas que le pouvoir des banquiers pouvait s'étendre jusque-là. ''Vous êtes un repaire de voleurs, de vipères, leur dit le Président Jackson. J'ai l'intention de vous déloger, et par le Dieu Éternel, je le ferai''! Rothschild émit des ordres: ''Donnez une leçon à ces impudents Américains. Ramenez-les au statut de colonie''. Le gouvernement anglais déclencha la guerre de 1812 contre les États-Unis. Le plan de Rothschild était d'appauvrir les Américains par la guerre à un tel point qu'ils seraient obligés de demander de l'aide financière, qui bien sûr ne serait accordée qu'en retour du renouvellement de la charte de la Banque des États-Unis. Il y eut des milliers de morts, mais qu'importe à Rothschild? Il avait atteint son but, la charte fut renouvelée en 1816. En 1862, le Président Abraham Lincoln, en plein accord avec la Constitution américaine, émit 450 millions de ''greenbacks'' libres de dette pour payer les dépenses de la Guerre de Sécession. Réélu en 1864, il promit de s'attaquer au pouvoir des banquiers une fois la guerre terminée. Lincoln fut assassiné le 14 avril 1865, et suivit une formidable restriction du crédit, organisée par les banques. L'argent en circulation dans le pays, qui était de 1907 millions en 1866, tomba à 605 millions en 1876. Résultat: en 10 ans, 54446 faillites, pertes de 2 milliards. En 1913, Le Congrès des États-Unis alla à l'encontre de la Constitution, et vota la Loi de la ''Federal Reserve'' (Réserve Fédérale). Le droit de créer l'argent ou d'avoir tout contrôle sur sa création fut enlevé du Congrès et donné à la Réserve Fédérale, une compagnie privée, contrôlée par les banquiers. La Réserve Fédérale émit les ''Federal Reserve Notes'' (Billets de la Réserve Fédérale) pour être utilisés comme argent ayant cours légal dans le pays. Depuis que la Loi de la Réserve Fédérale fut votée en 1913, ces banquiers privés ont créé des milliards et des milliards de dollars en argent et crédit pour administrer les États-Unis. Les livres d’histoire décrivent cette époque américaine comme l’aube de la période du cartel. Une transition idéologique majeure s'opérait en affaires. Les grandes entreprises avaient pris de l’extension au niveau de leur pouvoir d’action et de leur prospérité grâce à la concurrence permise par la libre entreprise. Cet état de fait conféra une supériorité aux États-Unis et lui permit de surpasser l’ordre mondiale suranné.
Mais puisqu'ils considèrent cet argent comme étant leur propriété personnelle, le cartel bancaire le prêtent au gouvernement et au peuple américain à intérêt. En 1963, John F. Kennedy, qui était alors le président en fonction aux États-Unis, prit la décision de créer son propre argent pour administrer le pays. Le Président Kennedy émit les ''United States Notes'' (Billets des États-Unis), pour un montant d'environ 4 milliards de dollars, pour être utilisé comme argent ayant cours légal dans le pays. Cet argent était sans intérêt, sans dettes. Les deux billets sont semblables, sauf que sur un billet il est écrit: ''United States Note'' et sur l'autre; ''Federal Reserve Note''. Et, le Billets des États-Unis ne porte que le sceau du Trésor américain, alors que le Billet de la Réserve Fédérale porte le sceau du Trésor américain et le sceau de la Réserve Fédérale. Malheureusement, le Président Kennedy fut assassiné, en Novembre 1963. Les Billets des États-Unis qu'il avait émit furent retirés de la circulation, et les Billets de la Réserve Fédérale continuèrent de servir comme argent ayant cours légal pour la nation, même si la loi de la Réserve Fédérale de 1913 qui le permet peut encore être déclarée inconstitutionnelle.

Mais le cartel des banques privées ne s’arrêta pas en si bon chemin, il voulait la création d’un nouvel ordre économique mondial. 
Les accords de Bretton Woods

L’économie américaine sort de la guerre, confortée dans sa position d’économie la plus puissante au monde, avec une industrie en croissance rapide et ayant accumulé de nombreux capitaux. En effet les Etats-Unis n’avaient pas été touchés par les ravages de la guerre et au contraire le pays s’était enrichi et avait développé une industrie florissante en vendant des armes aux alliés et en leur prêtant des fonds. Ainsi la production industrielle de 1945 a doublé par rapport à ce qu’elle était juste avant la guerre. En comparaison, l’Europe et l’Extrême-Orient apparaissent ruinés militairement et économiquement. Alors que la conférence de Bretton Woods se réunissait, les avantages relatifs de l’économie américaine apparaissaient évidents et prépondérants. Les Etats-Unis disposaient de la plus grande partie des capitaux mondiaux et ils étaient également premiers au niveau production manufacturière et exportations. En 1945 les Etats-Unis produisaient la moitié du charbon, les deux tiers du pétrole et plus de la moitié de l’électricité au niveau mondial. Ils étaient en mesure de produire de grandes quantités de bateaux, d’avions, de voitures, de produits chimiques, d’armes et d’autres produits manufacturiers. De plus 80% des réserves mondiales d’or étaient détenues par les américains et l’armée américaine, en plus d’être la plus puissante, détenait la bombe atomique. Etant donné cette situation, les Etats-Unis pouvaient espérer, plus que toute autre nation, profiter d’une libéralisation des échanges internationaux qui lui permettrait d’écouler ses produits sur le marché mondial et de s’y approvisionner librement en matières premières.

Les accords de Bretton Woods, furent signés le 22 juillet 1944 au Mount Washington Hotel, à Bretton Woods, suite à trois semaines de débats entre 730 délégués représentant l’ensemble des 44 nations Alliées. Ils ont dessiné les grandes lignes du système financier international de l'après-guerre. Leur objectif principal fut de mettre en place les bases de la politique monétaire mondiale et de favoriser la reconstruction et le développement économique des pays touchés par la Seconde Guerre mondiale. Les décisions prises par les 44 États présents vont clairement à l'encontre des puissances de l'Axe : l'Allemagne et le Japon. L'Italie s'est déjà raliée aux alliés à ce moment.
La décision principale qui résulte de ces accords est l'abandon de l'étalon-or, adopté avant la première guerre mondiale, au profit de l'étalon change-or ou Gold Exchange Standard. Le nouveau système donne une place prépondérante au dollar, et les autres monnaies voient leur cours indexé sur lui. Les réserves des Banques Centrales doivent alors être constituées de devises et non plus d'or (En fait, il est théoriquement possible de gager une monnaie nationale sur l'or, mais seuls les États-Unis peuvent se le permettre. La tentative en ce sens de la Grande Bretagne a été un échec.).

Les architectes de Bretton Woods avaient pour but premier d’assurer la stabilité des taux de change. Cependant, le système de l’étalon-or reposant sur des taux figés n’apparaissait plus adapté aux exigences de l’économie moderne. De plus la production mondiale d’or ne permettait plus de faire face aux besoins liés au commerce et à l’investissement. Enfin une partie des réserves d’or mondiale étaient détenues par l’Union Soviétique qui ne participerait pas à un système capitaliste de régulation des changes. La monnaie britannique qui avait été utilisée avant guerre pour seconder l’or, ne pouvait plus remplir ce rôle du fait de l’état de l’économie britannique. Seul le dollar était une monnaie suffisamment forte pour satisfaire la demande internationale croissante en liquidités. La force de l’économie américaine, le taux fixe du dollar par rapport à l’or (35$ l’once) et le fait que ce taux soit garanti par le gouvernement américain rendaient le dollar aussi attractif que l’or. En réalité il était même plus attractif car il produisait des intérêts et était plus flexible d’utilisation que l’or.
Une critique formulée à l’encontre du système mis en place par ces accords porte sur le fait qu’aucun contrôle n’avait été instauré sur la quantité de dollars émis, ce qui permettait aux Etats-Unis de faire tourner la planche à billets et ainsi de s’enrichir sur le dos du reste du monde obligé de subir l’inflation résultante.
Les accords ont donné naissance à 3 organismes internationaux :
La Banque mondiale ou BIRD ;
Le Fonds monétaire international (FMI) ;
Un organisme visant à régler le commerce international.

Les accords de Bretton woods donnèrent au dollar un statut international et la base d’un nouvel ordre monétaire mondial, comme ce fut le cas de l’or au travers des siècles et qu’il remplace désormais.
Le dollar devient le nouveau corps des dieux antiques.
En passant, voici l'identité des dix principaux actionnaires (privés) de la Réserve Fédérale Américaine, qui contrôlent donc l'économie américaine et mondiale, les émissions de dollars et les taux d'intérêts :
Rothschild (Londres et Berlin), Lazard Frères (Paris), Israel Seiff (Italie), Kuhn-Loeb (Allemagne), Warburg (Hambourg et Amsterdam), Lehman Brothers (New York), Goldman and Sachs (New York) et Rockefeller (New York). Une ploutocratie qui tient les rênes de l’économie mondiale en agissant dans l’ombre d’organisations secrètes.

Des organisations secrètes parfois occultes et sataniques comme la franc-maçonnerie ou le Bohemian club,  plus politiques ou économiques comme le Bilderberg, la Trilatérale, le club de Paris ou Davos accompagnèrent et organisèrent ce nouvel ordre économique mondial sur la base du dieu dollar. Bien sûr les hommes qui forgèrent ce nouvel empire économico-satanique ne se ventèrent pas de leurs actions, ils agirent dans l’ombre et le secret en toute discrétion. Dans ce nouvel ordre mondial tout est faux et mensonger, tout comme l’est la symbolique maçonnique imprimée sur le billet d’un dollar. Ainsi on l’a vu les sceaux ne représentent pas l’Etat américain mais sont la marque luciférienne de l’ordre maçonnique et ce billet n’est en rien une monnaie nationale, mais un instrument économique de droit privé, il est la marque d’un dieu trompeur et menteur. Au dollar on pourrait attribuer sans complexe ces mots de Jésus en Jean 8:44  Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge.

 

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Les maçons issus du siècle des Lumières puisèrent abondamment l’inspiration de leurs symboles dans le paganisme greco-romain et égyptien, faisant de fait renaître les anciens dieux oubliés ainsi que les valeurs auxquelles ils sont rattachés. Ainsi de manière redondante le diable traverse les siècles et les civilisations mais fait toujours renaître les cultes qui par syncrétisme le mènera au sommet du panthéon local, en général un dieu masculin solaire et sa parèdre féminine une déesse mère, reine du ciel. Mais avant d’unifier tous les dieux en une forme unique, l’adversaire se décline en autant de dieux secondaires qu’il faudra, pour couvrir tous les compartiments de l’existence d’un homme ou d’une nation.

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