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LETTRE A L'EPOUSE - INVERSION

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L’EGLISE CATHOLIQUE ROMAINE ET L’EUROPE

Le 20 juin 2003, Encore un français, Valéry Giscard d'Estaing, président de la Convention européenne, présentait au Conseil européen réuni à Thessalonique, le projet de Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Le préambule de ce projet assure que « unie dans sa diversité », l'Europe offre à ses peuples « les meilleures chances de poursuivre la grande aventure qui en fait un espace privilégié de l'espérance humaine ». Quelques jours plus tard, le 28 juin de cette même année, le pape Jean-Paul II publiait l'exhortation postsynodale « L'Église en Europe ». Dans l'introduction de son exhortation, le pape rappelle : « L'approfondissement du thème de l'espérance constituait dès le début le but principal de la deuxième assemblée spéciale pour l'Europe du Synode des évêques ». La similitude des propos suggère légitimement de lire, dans la coïncidence des dates, davantage qu'un simple hasard, un véritable « signe des temps ».

Le pape Jean-Paul II, dans son exhortation apostolique, se situe d'emblée au niveau de l'Europe prise dans son ensemble. L'assemblée synodale était en effet représentative de tous les pays, y compris de ceux, comme la Russie, dont il n'est pas prévu qu'ils entrent un jour dans l'Union. En 1999, avant l'année du grand Jubilé, s'achevait ainsi par le continent européen la série des synodes continentaux. Le concile Vatican II, qui instaurait le synode des évêques, avait encouragé les relations entre les conférences épiscopales de diverses nations. Dès 1971, à l'initiative de Mgr Etchegaray, un Conseil des conférences épiscopales d'Europe (CCEE), commençait à se mettre en place. Il avait l'ambition de réunir les représentants des Conférences épiscopales de tous les pays d'Europe, même si à l'origine les épiscopats d'au-delà du rideau de fer ne purent y participer.
Le Conseil prit un nouvel essor après la chute du mur de Berlin. L'exhortation apostolique, reprenant un discours de Jean-Paul II, précise ainsi sa mission : « au niveau de tout le continent assurer la promotion d'une communion toujours plus intense entre les diocèses et les conférences épiscopales nationales, l'accroissement de la collaboration œcuménique entre les chrétiens, l'élimination des obstacles qui menacent l'avenir de la paix et le progrès des peuples, le renforcement de la collégialité affective et effective et de la « communio hiérarchique ». Quelques années après la fondation du Conseil, en 1980, un autre organisme fut créé, la Commission des épiscopats de la communauté européenne (COMECE), qui « suivant le processus de consolidation et d'élargissement de l'Union européenne, favorise l'information mutuelle et coordonne les initiatives pastorales des Églises d'Europe concernées ». L'Église catholique, de par sa nature et conformément à sa mission universelle, envisage l'Europe comme un tout, même si elle est présente aux évolutions historiques et politiques. C'est donc de l'Europe dans son ensemble que parle l'exhortation. C'était bien, en effet, cette Europe tout entière qui était représentée au Synode par des délégués des épiscopats de toutes les nations du continent. Une première assemblée avait déjà eu lieu, en 1991, après la chute du mur qui coupait l'Europe en deux. Elle avait été l'assemblée des retrouvailles, et avait permis à l'Europe de commencer à respirer avec ses deux poumons.

L’année 2004 sera une année charnière pour l’Union européenne. Non seulement le nombre de ses membres passera de quinze à vingt-cinq, mais elle franchira un pas de plus vers une identité commune avec l’adoption de son Traité constitutionnel.

Comme on peut le constater, déjà la bête a reçu son souffle, une âme, un esprit et elle respire. Elus de Dieu, il est bien plus tard que vous ne l’imaginez.

APOCALYPSE VERSET 13 : 6 LE TEMPS DES BLASPHEMES

6 Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, et son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel.

Blasphème : Parole, propos qui outrage la divinité, la religion. Parole, propos qui insulte une personne ou une chose respectable, sacrée.

Jean 10:36 celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde, vous lui dites: Tu blasphèmes! Et cela parce que j'ai dit: Je suis le Fils de Dieu.
Jean 10:33 Les Juifs lui répondirent: Ce n'est point pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème, et parce que toi, qui es un homme, tu te fais Dieu.
Matthieu 26:63 Jésus garda le silence. Et le souverain sacrificateur, prenant la parole, lui dit: Je t'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu.
64 Jésus lui répondit: Tu l'as dit. De plus, je vous le déclare, vous verrez désormais le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance de Dieu, et venant sur les nuées du ciel.
65 Alors le souverain sacrificateur déchira ses vêtements, disant: Il a blasphémé! Qu'avons-nous encore besoin de témoins? Voici, vous venez d'entendre son blasphème.

Pour bien saisir de quoi il s’agit dans ce verset il nous faut comprendre comment l’apôtre Jean interprète le nom blasphème. Il apparaît dans les évangiles à l’époque de l’apôtre comme évident, que s’identifier à Dieu était le pire des sacrilège qu’un homme put commettre. Or cette étude s’intitule « inversion », car elle annonce l’inversion de toute croyance et toute vérité.
Eh bien ! si les homme ont condamné Jésus-Christ en l’accusant de blasphémer contre le Seigneur, bien qu’Il soit le Messie, le fils de Dieu, il est certains que pour l’apôtre Jean les blasphèmes qu’il entendit prononcer par la bête contre Dieu et Son nom ne peuvent que signifier, que des hommes ou une dénomination s’identifient eux-même de manière mensongère à Dieu. C’est cela que l’apôtre Jean voit comme un blasphème.
Attention !! A ce stade de la révélation il ne peut s’agir de l’antéchrist, mais bien de la bête qui sort de la mer, L’Europe. En Apocalypse 17 : 3 le texte précise un peu plus le sens de la prophétie : en esprit. Je vois une femme assise sur une bête écarlate, pleine des noms du blasphème (au singulier), avec des têtes, sept, et des cornes, dix.
4 La femme est habillée de pourpre, d’écarlate, dorée d’or, de pierres précieuses, de perles. Elle a dans sa main une coupe d’or pleine d’abominations et des souillures de sa prostitution.
5 Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.
La bête qui sort de la mer s’est constituée en 6000 ans et seule les pontifes, les rois-prêtres, se sont perpétués de manière continu sur cette énorme laps de temps de Babylone à nos jours. Par conséquent le roi-pontife est celui qui blasphème contre Dieu et son nom. Le pape, le prélat de Rome, le saint Père, le souverain pontife, le vicaire du fils de Dieu, etc… sont les divers noms pour un même blasphème, celui de représenter Dieu sur terre.

Mais l’apôtre va encore plus loin. En conclusion des révélation sur les bêtes au verset 18 (3X6), il nous apprend que le nombre de son nom est 666. Ce nombre dévoile l’ensemble des mystères qui couvrent les noms des deux bêtes en fait. La gématria du nom « bête », attein en grec est 666, l’apôtre souligne par là la relation entre le nom et son nombre.

Une mise au point s’impose quand à la gématria. Si l’apôtre Jean utilise sous l’action du Saint Esprit de manière si explicite ce moyen particulier d’interpréter le verbe de Dieu, c’est donc que la gématria est une manière divine de comprendre le sens caché du propos de Dieu. Il convient donc ni de la négliger ni de la condamner comme le font les esprits simples qui ignorent tout des multiples moyens qu’utilise le Seigneur pour enseigner les hommes. La gématria n’est pas de la numérologie, qui est une science occulte, et le simple fait de les assimiler et les confondre témoigne de la pauvreté d’esprit et la méconnaissance que l’on peut avoir de la Bible et des choses spirituelles, car n’importe quel exégète digne de ce nom est à même d’utiliser ce moyen pour approfondir sa connaissance de la Bible.
Par conséquent, si Jean utilise ce moyen je m’autorise également à recourir à la gématria si cela sert la gloire de Dieu.

La gématria est donc un autre moyen pour savoir « qui » blasphème Dieu et Son nom. En l’occurrence le pape a fait graver sur sa tiare ces mot en latin, VICARIUS FILII DEI. Le latin étant utilisé c’est donc en chiffre romain qu’il convient d’en calculer le nombre.

Il reste cinq lettres qui n'ont pas de signification numérique en chiffres romains : A R S F E
Or, il se trouve qu'en grec, ARS FE peut se traduire par : "Il se croit, il prétend être l'agneau" !
Vicaire [kè-re] n. m. ( du latin, vicarius lieutenant ) Qui tient la place d’un autre... Vicaire de Jésus-Christ, de saint Pierre, le pape.
Vicaire de Jésus, signifie vicaire du fils de Dieu, s'écrivant en latin : VICARIVS - FILLI - DEI. Ce qui donne ce chiffre incontestable du tableau et présenté comme maléfique par Jean, parce que personne sur terre ne peut être le remplaçant du fils de Dieu.

Un autre blasphème se trouve dans l’étymologie même du titre de pontife. Le souverain pontife, pontifex en latin signifie : "le bâtisseur de ponts".
Officiellement, c'est donc lui le chemin par lequel les fidèles attachés à la religion catholique romaine peuvent effectuer le passage entre les deux mondes, c'est lui qui indique le moyen de passer d'une rive à l'autre, On pourrait aussi dire que notre « pontife romain » est un passage ou la porte où passent ses brebis.
Sa religion au sens de l'étymologie ( religere, relier ), relier Dieu aux hommes, ne peut donc être que de mener l’église « universelle » catholique romaine à dominer toutes les autres croyances à les passer sous sa houlette afin d’en faire des filles de l’église romaine, qui seront assujetties au souverain pontife.

Les citoyens de la zone euro se sont familiarisés avec les billets exprimés en euros qui circulent depuis le 1er janvier 2002. Ces billets de 5, 10, 20, 50, 100 et 500 euros apparaissent comme un résumé de l’histoire de l’Europe à travers son architecture, depuis le temps des romains jusqu’à notre troisième millénaire. L’avers de ces billets nous présente des portes, le revers des ponts.



Les portes et les ponts des billets en euro qui relient la Rome antique à la Rome actuelle ne sont bien entendu que le fait du hasard de nos artistes contemporains qui expriment la volonté politique des peuples européens à s’unir sous la bannière étoilée européenne.
Il faudrait être à la fois naïf, aveugle et sot pour ne pas en saisir le sens spirituel et caché. L’église catholique romaine par le biais de l’Opus Dei contrôle la banque centrale européenne. Imprimant par ce moyen la marque de son nom sur toutes les mains qui l’utilise.
Apocalypse 13:17 et personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.

 

Comme on peut le constater, la bête a déjà reçu sa marque, sa monnaie, pour acheter ou vendre. Elus de Dieu, il est bien plus tard que vous ne l’imaginez.

Le blasphème par le nom.
Le mot "Pape" signifie "Père". L'emploi de ce mot pour désigner un conducteur spirituel avait été fermement condamnée par Jésus:
Matthieu 23 : 9 Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Jean 17:11 Je ne suis plus dans le monde, et ils sont dans le monde, et je vais à toi. Père saint, garde en ton nom ceux que tu m'as donnés, afin qu'ils soient un comme nous.
Il est clair qu’en s’adjoignant l’adjectif de « saint » au titre de « Père », c’est la place de Dieu Lui-même que le pape prend.
D’ailleurs ne le proclament ils pas cela haut et fort ; « sur cette terre c’est nous qui avons la place du tout puissant » (Pape Léon XIII encyclique du 20.6.1894).
Boniface III (1294-1303) a dit : « Nous déclarons, affirmons, précisons et prononçons qu'il est tout à fait nécessaire pour le Salut de chaque créature qu'elle soit soumise au Pontife de Rome » (bulle "Unam Sanctam").
Léon XII (1823-1829) condamne toute liberté religieuse : « quiconque est séparé de l'Église Catholique Romaine, aussi irréprochable soit-il par ailleurs, n'a aucune part à la vie éternelle ».
Pie IX, en 1870, décrète l'Infaillibilité Papale. Le Concile Vatican II a confirmé le dogme de l'Infaillibilité dans la constitution dogmatique "Lumen Gentium" sur l'Église, en date du 21 Novembre 1964.

Tous ces actes et proclamations sont autant de blasphèmes à l’égard de Dieu et de son nom.

L'union des symboles

Le drapeau du Vatican est composé de deux couleurs, le jaune et le blanc, qui donnent leur tonalité aux principaux insignes de la papauté: la tiare à trois couronnes et les deux clés d'or et d'argent. Le jaune symbolise illumination et le blanc la pureté.Le "triregnum", la tiare papale à trois couronnes, constitue une représentation de la distinction des trois mondes commune à toutes les traditions antiques, à savoir les mondes céleste, terrestre et infernal. Le Pape, en tant que représentant humain régnant sur ces trois mondes, symbolise le Pontife, c'est-à-dire le pont qui les relie ou la voie de l'ascension des états inférieurs vers les états supérieurs. Il est une image de l'Axe du Monde représenté par la branche verticale de la croix papale. A ce titre, il remplit la fonction de médiateur en établissant la communication entre les trois mondes, entre la Terre et les Cieux. La connaissance représentée à l'aide des deux clés d'or et d'argent. Dans la tradition latine, le dieu de l'initiation, Janus (de janua qui signifie porte), est dépeint sous une double face, chacune associée à l'une des deux clés d'or et d'argent (représentée parfois par un sceptre). Ces deux clés ouvrent et ferment les portes qui donnent accès aux Grands Mystères et aux Petits Mystères. Le pouvoir pontifical est associé à deux insignes qui concernent la science des mystères de Babylone.

La tiare à trois couronnes représentant le pont, l'axe vertical, entre les états inférieurs et les états supérieurs.

Les clés d'or et d'argent symbolisent respectivement l'autorité spirituelle de la connaissance et l'autorité temporelle

Après avoir blasphémé Dieu et son nom, l’église catholique romaine va blasphémer contre le tabernacle de Dieu.

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