LE TABERNACLE
Tout chrétien se pose une grande question qui suis-je, qu'attend le Seigneur
de moi ?
La Parole de Dieu est très explicite sur le sujet et l'apôtre Paul
la résume très simplement dans les Corinthiens de la manière
suivante : ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu et que l'Esprit
de Dieu habite en vous ?
L'apôtre Jean dans l'apocalypse nous révèle que le Seigneur
Jésus-Christ qui nous aime et qui nous a délivré de nos
péchés par son sang fait de nous un royaume de sacrificateurs
pour Dieu son Père.
Les choses passées n'étant que le reflet, l'ombre de celles à
venir, donnons donc à l'aide de la Parole de Dieu leurs sens actuelles
à ces symboles passés, que furent le tabernacle et ce qu'il contenait.
UN TABERNACLE, POUR QUOI FAIRE ?
Son but était de permettre à l'Eternel d'habiter au milieu de
son peuple et d'y maintenir sa présence permanente. Quelle différence
en effet, d'une part entre la descente du Seigneur entouré d'un feu dévorant
et d'autre part son habitation permanente au milieu du camp. Un tel changement
n'était devenu possible que par le tabernacle. L'image du sanctuaire
céleste était reproduite dans le tabernacle. Moise le construisit
d'après le modèle communique par Dieu. L'exécution en fut
conforme à tout ce que le seigneur lui avait ordonné . Rien ne
fut laisse à la fantaisie humaine, c'est à dire, que chaque détail
avait son importance et son sens spirituel.
L'épître aux Hébreux, confirme que le sanctuaire fait de
mains d'hommes l'a été en imitation du véritable, établi
par le Seigneur dans le ciel.
Le rituel, le culte, les sacrifices, le sacerdoce d'Aaron sont des types et
des prophéties de la personne, du sacrifice et du sacerdoce de Christ
notre souverain sacrificateur.
Par définition, ces types et ces ordonnances n'étaient que temporaires
: vêtements, ustensiles, divisions du sanctuaire, voile, sacrifices, ablutions
etc., tout cela a fait place au culte rendu en esprit et en vérité.
La venue de Christ ayant tout accompli.
Afin de mieux comprendre le sens caché de tous ces symboles transportons
nous en esprit, à travers l'espace et le temps à proximité
immédiate du tabernacle et en nous immiscent dans le rôle d'un
sacrificateur approchons nous le plus prés possible de la présence
du Seigneur caché dans le lieu très saint.
Voyagent par la voie des airs, nous survolons le sable désert du Sinaï.
Un curieux édifice apparaît au loin, c'est le tabernacle.
Rien de bien extraordinaire de prime abord, une tente en peau
de bête d'une quinzaine de mètres de long sur cinq de large, entouré
par une barrière en tissu blanc de cinquante mètres de long sur
vingt cinq de large et deux mètres et demi de haut, et c'est ici que
le Seigneur a choisi d'établir sa demeure, l'on aurait pu s'attendre
à mieux.
Pour nous les enfants du Seigneur une évidence s'impose, Dieu choisi
les choses vils de ce monde afin d'en confondre les sages.
LE DESERT
IL est temps pour nous d'achever notre voyage et de nous poser à proximité
immédiate de notre but. Il est à rappeler que plus de 3000 années
nous séparent de notre époque et un monde bien différent
de ce à quoi l'on aurait pu s'attendre s'offre à notre regard.
Le désert est bien moins désert que celui que l'on connaît
aujourd'hui, qui est consécutif à une action de déforestation
soutenue qui s'est poursuivi pendant des millénaires, des arbres comme
l'acacia qui servirent à la construction du tabernacle et de son mobilier
était très abondant dans le désert du Sinaï avant
que les bédouins ne 1 'utilise pour faire du charbon de bois qu'ils revendaient
aux Egyptiens, de plus la découverte de mines de cuivre dans les montagnes
de 1'ouest et la fonte de minerai, pratiqué en grand exigeait d'énormes
quantités de bois de feu.
Le déboisement du Sinaï, commencé longtemps avant 1'exode
et poursuivit jusqu'à nos jours, a causé une diminution des réserves
naturelles d'eaux de pluie. Quand il y avait de la végétation,
les pluies survenaient à intervalles plus rapproches, comme c'est le
cas dans les lieux boisés. L'eau arrivant plus régulièrement,
avec moins de violence, remplissait les oueds, sans emporter la terre et la
végétation. Les sources étaient plus nombreuses, plus abondantes.
Les cours d'eau tarissaient moins vite ou pas du tout.
Sous un chef énergique, intelligent, prévoyant, connaissant le
désert et ses ressources, tout un peuple pouvait vivre, dans cette zone
et cela me pousse à ouvrir une petite parenthèse sur Moïse.
MOïSE
Moïse reçut une éducation aristocratique, et fut instruit
dans toute la science des Egyptiens, peuple le plus civilise de l'époque.
L'enfant adopté par la princesse, était destine à remplir
de hautes fonctions dans l'Etat, étant place si près du trône.
Moïse, élève extrêmement doué, reçut
l'instruction nécessaire à la grande tâche qui l'attendait.
Le jeune prince apprit à connaître les hiéroglyphes, l'akkadien
cunéiforme, et une écriture cunéiforme alphabétique,
comme celle d'Ugarit, qui était alors presque identique à celle
de l'hébreu. Moïse se familiarisa avec la cour d'Egypte et ses grands
personnages, la pompe des cérémonies religieuses, le déploiement
somptueux des rites et des symboles, le courant littéraire et artistique
de son époque, l'administration et la justice.
Mais le seigneur avait un autre plan pour son élu, et dut provoquer au
moment propice, les événements qui le forcèrent à
se soustraire à ce monde. Âgé de quarante ans Moise dut
s'enfuir d'Egypte et se préparer à une nouvelle vie. Cette nouvelle
période de préparation mit Moïse en contact étroit
avec Jéthro (son futur beau-père, chef d'une tribu de Madianites,
prêtre doué de beaucoup de discernement.)
Durant ce séjour, la pensée religieuse de Moise s'élargit.
En outre il se familiarisa avec les pistes du désert, avec ses ressources,
son climat et la vie de ses habitants. La grandeur solennelle des espaces désertiques
et leurs solitudes profondes favorisent la méditation.
La encore une vérité fondamentale surgit. Pour être au service
du seigneur se ne sont pas nos capacités intellectuelles, notre éloquence
verbale, notre érudition ou notre charisme qui sont déterminent
mais le seul choix du Seigneur. Car vidé de notre substance et remplit
du Saint-Esprit c'est Lui qui décidera de vos actes et de vos paroles.
Au Sinaï, Dieu se manifesta à Moïse de façon très
personnelle, le peuple entendit la voix divine mais seul le prophète
fut admis à se présenter devant Dieu et recevoir la révélation
de son plan pour le peuple. Lorsqu'il descendit de la montagne la gloire de
Dieu se reflétait sur son visage, au point que le peuple eut peur de
lui et qu'il dut de voiler la face pour se présenter au milieu des siens.
Retournons vers le cur battant de ce peuple de deux millions d'âmes
dispersés dans les environs à la recherche d'eau et de pâturage
pour les troupeaux, ah ! le voilà, le tabernacle.
Nous nous trouvons du coté orientale à l'est, le levant, face
à nous, une clôture de coton blanc de 2,5m de haut et 25m de large,
coupé d'une porte de l0m de large. Devant cet ensemble, deux hommes en
tunique blanche filtrent les entrées, se sont des prêtres au service
du tabernacle, seuls habilités à officier dans ce lieu .
LE SACRlFlCATEUR ET LES PRETRES
Ce service était réservé à Aaron et à sa
descendance. Parmi leurs devoirs essentiels: servir le Seigneur dans le sanctuaire
et enseigner la Loi au peuple. Outre, ces deux fonctions principales, ils étaient
affectes au démontage et à 1 'érection de l'édifice
sacré .Ils portaient des vêtements sacrés, dont l'usage
était interdit hors du Temple: le caleçon, la tunique, ajustée
au corps d'une seule pièce, sans couture et serrée sur les reins
par une ceinture brodée et un bonnet. Toute ces pièces étaient
de fin lin blanc.
Cet examen rapide du prêtre et de ses tâches, nous révèle
une fonction servile pour le service du Seigneur et une plus noble pour celle
de l'enseignement de la Loi. Ceci doit être su pour la compréhension
des symboles à venir.
Avant de poursuivre plus en avant et d'essayer de pénétrer par
la porte étudions la clôture extérieur de plus près.