La menorah

LETTRES BREVES A L'EPOUSE

L A E 13            Comment l’Eglise catholique investit la société civile.

Une théorie sur une conspiration visant à établir un gouvernement mondial dirigé par une ONU soumise au panthéisme, est basée sur un texte écrit par Austin Ruse, président du groupe Catholic Family and Human Rights Institute (C-FAM), association pro-life ( antiavortement ) catholique, qu’on peut lire en français sur le site de l’organisation pro-life, ici : http://maranatha.mmic.net/Charte.htm. Sur le site M. Ruse affirme que la Charte de la Terre n’est qu’un accord servant de paravent à remplacer le christianisme par le « Culte de la Terre ». Cette théorie conspirationniste est elle crédible ou cache t’elle autre chose ?

La vérité est qu’en 1987 la Commission des Nations Unies pour l'Environnement et le Développement lança un appel à la création d'une nouvelle charte qui énoncerait les principes fondamentaux pour un développement durable. La rédaction d'une Charte de la Terre faisait partie du processus non achevé du Sommet de la Terre à Rio en 1992.
En 1994  Maurice Strong, le secrétaire général du Sommet de la Terre et Président du Conseil de la Terre, et Mikhail Gorbachev, Président de la Croix Verte Internationale, lancèrent une nouvelle initiative de la Charte de la Terre avec l'appui du gouvernement des Pays-Bas.

Même si une personne comme Maurice Strong prête à méfiance à cause de ses thèses sur Gaïa Terre vivante, rien ne permet d’extrapoler à l’ensemble des acteurs de la défense de l’environnement les thèses soutenues par M Strong. Dans ce cas il faudrait admettre que voter pour un homme politique faisant partit des franc-maçons ferait de tous les électeurs des franc-maçons, ce qui est ridicule et absurde, mais qui curieusement est admis dans la thèse de M Ruse.
Pour mieux comprendre les tenants et aboutissements de toute cette histoire il convient de cerner les personnalités et la mouvance dont elles sont issus, en commençant par Austin Ruse.

Austin Ruse est président du groupe Catholic Family and Human Rights Institute (C-FAM), une organisation non gouvernementale qui se présente comme une organisation créée “pour répondre aux besoins des délégations et des organisations gouvernementales et non gouvernementales des Nations-Unies”, premier groupe à prétendre prendre exclusivement la défense de la famille à l’O.N.U. Il se donne comme activité de diffuser tout document relatif à l’ONU, maintenir les ONG amies en contact et entrer en contact avec les délégations gouvernementales.
En somme, c’est une entité tout spécialement créée pour organisé et fédérer le lobby que font les différents groupes “prolife” au sein de l’ONU, dont M. Ruse a participé à la négociation de nombreux documents internationaux.
M. Ruse est également fondateur et président de International Organizations Research Group, un groupe de réflexion basé à New York qui travaille sur des organismes tels que l'UNICEF, l'ONU, la banque mondiale et l'organisation mondiale de la santé. Commençant en juin 2003, M. Ruse a pris les fonctions supplémentaires de président de Culture of Life Foundation à Washington, un autre groupe de réflexion qui travaille sur les sciences liés à tous les aboutissements de la vie.
M. Ruse donne des conseils régulièrement à la Chambre et au sénat des USA, mais aussi à la Maison Blanche et au staff du Conseil de sécurité nationale sur des sujets touchant à l'ONU. Il donne des conseils également à des fonctionnaires du gouvernement, des journalistes, des églises, et des responsables d’organisations non gouvernementales partout dans le monde. Il apparaît fréquemment à la télévision et à la radio discutant de points débattus à l'ONU. Il a été un commentateur régulier des affaires étrangères sur EWTN, un réseau international de télévision par câble. Il édite fréquemment des articles en ligne dans le Washington Times, le registre catholique national, aussi bien que des journaux partout dans le monde, il voyage et parle beaucoup sur l'ONU, apparaissant dans l'ensemble des Etats-Unis, du Canada, de l'Amérique latine, de l'Extrême-Orient, et de l'Europe.
M. Ruse est chevalier dans l'ordre militaire souverain de Malte, de l'ordre diplomatique des chevaliers de la rue Gabriel, et membre de la société des sociologues catholiques.
 Il est marié à Cathleen Cleaver, porte-parole en chef de pro-vie pour la conférence des Etats-Unis des évêques catholiques.

CAF-HRI ( Catholic Family and Human Rights Institute ) a été fondée en 1997 par HLI ( Human life international). Une association qui se présente comme la plus grande organisation pro-life et pro-famille avec 56 antennes américaines et des relais dans plus de 88 pays (sauf en France !) est surtout l’une des associations “pro-life” ( antiavortement ) catholique la plus proche du Vatican, l’association bénéficie de hauts parrainages au sein de la hiérarchie catholique : le Cardinal Lopez-Trujillo, président du Conseil Pontifical de la famille mais surtout le pape.
Son fondateur, le Père Paul Marx, fut un ami personnel de Jean-Paul II. Quant à son dernier né, CAFHRI, ses liens web indiquent que l’association travaille particulièrement avec Population research institute, Priest for life, World organisation Method Billings, Real women of Canada, the Holy see et l’American life league, Texte life foundation encore Youth life for America...
Autant d’associations “prolife” qui comptent parmi les plus purs et durs de la droite religieuse américaine.
Human life international prétendent détester le fascisme, pourtant leur pivot en Europe est un fasciste. Siegfried qui a été décrit par Paul Marx comme  " le plus grand prolifer en Europe". Authentique néo-fasciste, fondateur d’une association de médecins “pro-vie”, Siegfried Ernst appelle à l’“émergence d’une élite idéologique et morale en Allemagne”. En 1986, dans Allemgemeigne Zeitung, il interroge : “Pourquoi existe-t-il cette attitude de masochisme dégénéré qui nous fait détruire systématiquement notre lignée et notre race et qu’est ce qui fait que nous regardons passivement notre propre héritage biologique mental et moral est dilapidé” (sic !).
Tout s’explique lorsqu’on jette un coup d’œil aux parcours de certains membres de son association, l’EAA (Europaische Arzteaktion) : Wolfgang Borrowsky est prêtre mais aussi membre du mouvement néo-nazi allemand. Il raconte à qui veut l’entendre que le communisme est une “oeuvre principalement juive”. HLI fonctionne donc avec des organismes pro-nazis comme Europaische Arzteaktion, Co-fondée par Siegfried Ernst et Wolgang Borowsky. Dans les années 80, Borowsky était un membre du Comité de soutient à la libération de Rudolph Hess…
Les militants pro-life, qui depuis 15 ans défrayent la chronique, sont passés à un degré supérieur aux Etats-Unis dans leur lutte contre l’avortement. Au cours de ces six dernières années, 600 agressions ont été recensées : meurtres, menaces, effractions, kidnapping….

Les associations pro-life sont le reflet de la position vaticane qui est le refus réaffirmé depuis l’encyclique « Humanae vitae » (1968) des moyens de contraception artificiels, les seules méthodes naturelles de la « procréation responsable » étant jugées pleinement conformes à la volonté de Dieu.
Au cours des dernières années, le Conseil pontifical pour la Famille organisait des Congrès internationaux de la famille avec ses seules associations familiales. Désormais, ils se doublent de congrès œcuméniques. Des responsables des confessions juive et musulmane sont également sollicités. Ils ont pour finalité de peser sur les délibérations des Nations Unies, après les conférences mondiales de l’ONU au Caire, à Copenhague et à Béjin.
L’avortement et la contraception, deviennent les deux grands chevaux de bataille contemporain                de l’église de Rome, qui utilise les équipes pro-life comme instrument de propagande de sa politique familiale. Si la préservation de la famille chrétienne, comme étant une image du Christ que l’on reflète dans le monde, était le vrai souci du Vatican j’applaudirais des deux mains à cette initiative, même catholique. Mais voilà, je doute que les vrais raisons de cet engagement papal soit de cette nature. Les actions du Vatican ayant souvent des raisons plus politiques que religieuses le raisons doivent se trouver ailleurs.

Paul Marx ami personnel de Jean-Peul II et fondateur d’HLI, nous les confie d’ailleurs dans une interview à Prochoix:
Paul Marx : "Vous devriez expliquer aux français qu’ils n’auront aucun futur sauf s’ils changent leur façon de faire. Donner-leur des faits : expliquez leur que la famille en France a de moins en moins d’enfants. Alors que vous avez 4 millions de musulmans qui, eux, ont beaucoup d’enfants… Ce qu’ils n’ont pas obtenu avec les guerres, ils sont maintenant en train de le faire en ayant des bébés. Les bébés sont le seul futur que l’église a. Qu’une nation qui n’a pas de bébé ,n’a pas de futur. (…) En Europe, il y a approximativement 18 millions de musulmans. Pendant des siècles, ils ont combattu pour envahir l’Europe chrétienne, ils ont été vaincus à chaque fois. La dernière fois c’était en 1683, la bataille de Vienne.
Maintenant les musulmans reviennent en ayant des bébés, alors que l’Europe devient un vaccum. Regardez, les seuls pays qui ont un fort taux de reproduction en Europe sont Malte et l’Albanie. L’Albanie a 2.8 enfants et Malte en a 2.4. Tous les autres pays meurent.
Voilà ce dont parle le mouvement pro-vie. Informer les gens, leur démontrer l’importance de la vie familiale, de l’importance de refuser le sexe avant le mariage. Nous faisons ce que nous appelons une approche globale. Tout depuis la contraception, à l’euthanasie, la contraception, stérilisation, avortement chirurgical..."  

Combattre l’islam par la natalité, voilà le véritables objectifs des organisations Pro-vie catholiques. Les considérations purement chrétiennes et bibliques n’étant qu’un verni servant à couvrir les visés de la politique de natalité désiré par le Vatican. Ce n’est même pas la lettre sans l’Esprit, c’est la lettre avec un esprit fascisant et réactionnaire si ce n’est meurtrier comme leur père Satan, qui fut meurtrier dès le commencement.
Avec l’appui des associations Pro-vie partout à travers le monde, le Vatican aimerait créer un courant œcuménique qui entraînerait bien plus que d’autres dénominations chrétiennes à sa suite, mais également un nombre croissant de nations comme les pays en voie de développement et le groupe des 77, toujours plus conservateurs que les autres États, à s’allier définitivement au Vatican pour faire face aux revendications des organisations des droits de l’homme et de femme dans le monde. Le Vatican n’est d’ailleurs pas à un pieux mensonge près, car quand les circonstances l’exige, l’église de Rome n’hésite pas enrôler sous sa bannière ses ennemis d’hier comme à la conférence du Caire de 1994 où l’extrémisme de l’Eglise catholique lui vaut d’être assez unanimement dénoncé par la presse occidentale, mais les discours dénonçant habilement un “complot impérialiste”,“une tentative américaine et européenne pour exterminer les musulmans par le contrôle des naissances” va convaincre certains pays du Sud.
C’est l’argument que développe le Saint-Père dans une lettre envoyée aux dirigeants de tous les pays. Qu’importe alors que les groupes américains pro-life, comme Human life international, tiennent des propos racistes cachant à peine leur volonté de combattre l’avortement des femmes blanches catholiques pour faire face au péril musulman, l’argument porte. Pour s’assurer du soutien de pays musulmans, Jean-Paul II va jusqu’à envoyer des émissaires à Téhéran et Tripoli. L’initiative papale est accueillie avec enthousiasme. Quelques jours avant l’ouverture de la session, l’éditorialiste du journal égyptien, El Chaab, se lance dans un violent plaidoyer qui résume alors bien l’état d’esprit dans lequel sont certaines élites des pays en voie d développement  :“Nous le disons haut et fort. Nous voulons dévoiler les plans criminels qu’elle dissimule. (..) O docteurs de l’Islam méditez… votre nation est menacée d’extermination et de stérilité!” Les intégristes égyptiens ont même profité de l’occasion pour se faire un peu de publicité.
Le Pape n’étant plus à une apostasie près comme sur la photo où il embrasse le Coran.

Le mythe de Gaïa "reine de la terre" contre le culte romain "de la reine du ciel".

Peut-on raisonnablement croire en la thèse de M Ruse (il est des nom que l’on porte bien !) que les ONG ou les représentants de la société civile représentés à l’Onu sont le fruit d’un vaste complot de païens vouant leur dévotion à Gaïa la déesse  de la terre. Les défenseurs du développement durable qui pensent que dans un monde fini les ressources ne sont pas infinis et qu’il faut les économiser, ne seraient que des suppôts de Satan ? Que Mikhaïl Gorbatchev, prix Nobel de la paix en 1990, ayant introduit la Glasnost (transparence en russe) et qui a permis à l’union soviétique de revenir à la démocratie fut le dangereux dictateur que présente M Ruse ? Les véritables motivations de l’église de Rome ne sont-elles pas ailleurs ?

Austin Ruse a donné une conférence de Presse le 15 mars 2000, en plein débats de la Prepcom, du siège des Nations-Unies. Étaient également présents Focus on the family, Familyresearch council, National right to life commite, Concerned women of America, et le World movement of mothers.
Objet ? Dénoncer l’attaque menée contre le Saint-Siège par une coalition de groupes pro-avortement. “Au début” explique-t-il “nous étions déterminés à ignorer ces tentatives. Mais lorsque l’opération a été rejointe par 300 groupes, nous avons décidé d’agir […] Nous avons décidé de bâtir un instrument avec lequel le Saint-Siège
puisse se défendre”.
Ainsi toute l’agitation crée durant la Prepcom, l’opération-commando était en réalité une opération-représailles. Objectif : intimider ceux qui osent remettre en cause son statut d’Etat-membre de l’ONU. La coalition pro-famille (C-Fam) se prévaut de signatures de 1015 groupes issus de 46 pays. Les groupes ont signé une déclaration commune qui devait être remise au secrétaire général des Nations-Unies.
Une opération soutenue comme toujours par les plus réactionnaires des républicains et de la droite religieuse américaine.

Il faut savoir que dès 1957, le Vatican est parvenu à ce que les Nations Unies rendent compte de leurs décisions au Saint-Siège. En 1964, Paul VI envoyait le premier représentant du Saint-Siège à l’ONU. Sans qu’aucune décision, ni loi ni décret, n’ait été prise, le voilà devenu observateur permanent bien que n’étant pas un Etat membre !
Ce statut exceptionnel lui permet de participer à tous les débats de l’organisation sans avoir pour autant à se conformer aux programmes de l’ONU.
Présent par le biais d’ONG comme C-FAM ou HLI, le Vatican participe également en tant qu’Etat aux différentes conférences internationales et a donc deux fois plus de chances de faire avancer ses idées.

Le Saint Siège est très actif au sein de l’ONU et au-delà des conférences qui sont organisées toutes les années. En plus d’envoyer un observateur permanent au siège de l’ONU à New York, il envoie des observateurs permanents aux sièges onusiens de Genève et de Vienne ainsi qu’à l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (UNIDO); la FAO; l’UNESCO; le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCNUR); l’Organisation Mondiale pour la Santé, l’Organisation Internationale du Travail et l’Organisation Mondiale du Tourisme. Le Saint Siège envoie également des représentants à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), le Conseil de l’Europe, l’Institut International d’Unification du Droit Privé, et le Comité International de Médecine Militaire. Le Saint Siège est également membre du Conseil Economique et Social, de l’OMC et de l’UNIDO.
Curieusement toutes ces organisation sont accusées par la voix de M Ruse d’être noyautées par des forces occultes païennes, des ONG qui souvent contestent le statut du Vatican à l’ONU.

Si le Saint Siège a une voix aux Nations Unies et cette voix ne devrait pas être plus audible que celle des autres religions. Le statut d’ONG permettrait au Saint Siège de défendre ses positions mais sans bénéficier d’une plate-forme privilégiée pour étaler ses points de vue. Toute autre religion ayant une représentation à l’ONU, comme le Conseil Œcuménique des Églises, voit son droit limité à s’affilier comme une organisation non gouvernementale, de ce fait le pape devient la voix officielle, car la seule représentée, représentant l’église au sein des Nation Unis. Photo ci-contres le pape à l’ONU le 6 octobre 1995.


Des   centaines d’organisations et des milliers de personnes dans le monde entier ont initié une action pour demander le changement du statut de l’Eglise catholique aux Nations Unies. Préoccupés par le fait que l’Église s’est implantée au sein des Nations Unies en se qualifiant elle-même de Saint Siège, ils ont lancé un appel au secrétaire général pour qu’il révise le statut actuel d’observateur permanent État non membre de l’Église aux Nations Unies. Car accorder la nature d’État au Saint Siège équivaut à affirmer que le Congrès des États-Unis est un État. Car ce n’est nullement le Vatican qui est membre des Nations Unies mais le Saint Siège. Il est, en outre, clair que le Saint Siège ne remplit pas les critères légaux internationalement établis pour un État, qui sont entre autres d’avoir un territoire défini et un ensemble de citoyens permanents. Le Saint Siège est, par définition, une « entité religieuse non-territoriale ». Ce n’est pas un État – c’est le gouvernement de l’Eglise catholique. Etant donné que le Saint Siège est le siège de l’activité diplomatique du Vatican et a entretenu des relations diplomatiques avec un nombre de nations à travers l’histoire – envoyant et recevant des diplomates, concluant des traités – on lui reconnaît une personnalité juridique internationale, ce qui n’est pas synonyme d’État. Le Saint Siège est donc un gouvernement et non pas une entité territoriale, dont le chef est le pape, et reconnaître cette gouvernance qui n’est que religieuse au sein des Nations Unis, revient en fait à accorder au pape le statut implicite de chef du gouvernement mondial de la foi et des églises vu que les autres nations ne représentent que des Etats.

C’est cette gouvernance mondiale que M Ruse défend vaillamment à l’ONU, et s’il faut se méfier d’une prise de gouvernance occulte au sein des Nations Unis ce n’est certes pas celle d’une hypothétiques conspiration d’ONG voués au paganisme et au culte de la déesse terre Gaïa, mais bien de la prise de pouvoir spirituel par l’église de Rome, la grande prostituée décrite dans l’Apocalypse, l’église corrompue du Vatican qui à pérennisée en l’absorbant les cultes païens de la Rome antique en reprenant les lieux de cultes païens, les jours de fêtes païens et même les dieux  païens comme le culte idolâtre de la reine du ciel Marie ce 11 octobre 1954, où le pape Pie XII proclamait à Rome, par la Lettre Encyclique "Ad Caeli Reginam", l'institution d'une fête de la Royauté de la Vierge Marie.
La photo ci-dessus : le pape adore la reine du ciel à Lourdes.

Pourquoi est-il tellement important pour le diable de contrôler spirituellement l’ONU par le Saint Siège de Rome ? Dans le spirituel la réponse ne peut être que spirituelle !
La réponse est contenue dans le statut particulier de la ville de Jérusalem. En effet, la résolution 181  des Nations Unis qui définie le partage de la Palestine en 1947 entre les juifs et les arabes, définit un statut particulier à la ville. Voir ici la résolution 181.

Troisième Partie :

La Ville de Jérusalem sera constituée en corpus separatum sous un régime international spécial et sera administrée par les Nations unies. Le Conseil de tutelle sera désigné pour assurer, au nom de l’Organisation des Nations unies, les fonctions d’autorité chargée de l’administration.
Le gouverneur sera le représentant de l'Organisation des Nations unies dans la Ville de Jérusalem, et exercera en son nom tous les pouvoirs d'ordre administratif, y compris la conduite des affaires étrangères.

Cela signifie que quiconque exerce une autorité sur l’ONU devient en fait l’administrateur officiel aux yeux des nations de la ville de Jérusalem et des lieux saints !

Chapitre premier : Lieux saints, édifices et sites religieux

3. Si, à quelque moment, le gouvernement estime qu'il y a des réparations urgentes à faire à un Lieu saint à un édifice ou à un site religieux quelconque, il pourra inviter la ou les communautés intéressées à procéder aux réparations. Il pourra procéder lui-même à ces réparations, aux frais de la ou des communautés intéressées, s'il n'est donné aucune suite à sa demande dans un délai raisonnable.
5. Le gouverneur de la Ville de Jérusalem aura le droit de décider si les dispositions de la Constitution de J'État concernant les Lieux saints, édifices et sites religieux se trouvant sur le territoire de l'Etat, et les droits religieux s'y rapportant sont bien et dûment appliqués et observés.
Il aura également le droit de prendre, en se fondant sur les droits actuels, toutes décisions relatives aux différends qui pourraient resurgir entre les diverses communautés religieuses ou les rites d'une communauté religieuse au sujet des lieux, édifices et sites susdits. Il devra recevoir une pleine coopération et jouira des privilèges et immunités nécessaires à l'exercice de ses fonctions dans l'État.

Si cette résolution était appliquée dans son intégralité, les arabes ne pourraient plus s’opposer à la reconstruction du troisième temple juif sur l'Esplanade des Mosquées. Le Mur des Lamentations (ou Mur occidental ou Kotel), lieu de prières et de pèlerinages depuis la destruction du second Temple, est devenu depuis 1967 comme une vaste synagogue à ciel ouvert, avec une section réservée aux hommes et une section réservée aux femmes.
Mais la plupart, les Juifs religieux s'abstiennent de mettre le pied sur l'Esplanade des Mosquées, site du Temple, pour éviter de mettre le pied sur l'emplacement sacré du Saint des Saints. En effet le Mont du Temple est considéré comme le premier lieu saint du judaïsme. Une éventuelle reconstruction du Temple, le Troisième Temple, est promue et préparée par certains courants du judaïsme. Cette question est liée à celle de l'attente messianique.
Quelle serait le meilleur endroit au monde pour l’intronisation de l’antichrist, si ce n’est le temple de Jérusalem. Cela unirait alors dans un même courant religieux les juifs et les chrétiens, donnant aux écritures saintes tout leur sens pour l’accomplissement des prophéties bibliques des temps de la fin. L’ONU permettrait alors indirectement l’avènement du fils de la perdition.
2 Thessaloniciens 2:3  Que personne ne vous séduise d’aucune manière; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant, et qu’on ait vu paraître l’homme du péché, le fils de la perdition, 4  l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore, jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.

BIS REPETITAS AVEC LA CHARTE DE L’ ENVIRONNEMENT

Mais le Vatican n’est pas à un mensonge près et s’attaque aux Franc-Maçon et leurs idées libertaires avec la même argutie trompeuse utilisée contre la Charte de la Terre mais cette fois en utilisant le biais de la Charte de l'EnvironnementTexte adopté le 28 Février 2005 par le Parlement réuni en Congrès et promulgué le 1er Mars 2005 par Jacques Chirac, Président de la République .
« Le dessein suprême de la franc-maçonnerie est de ruiner de fond en comble toute la discipline religieuse et sociale qui est née des institutions chrétiennes, et de lui en substituer une nouvelle façonnée à son idée, et dont les principes fondamentaux et les lois sont empruntés au naturalisme. » (Léon Xlll).

Cette fois ce n’est pas M. Ruse qui est mis à contribution pour défendre les thèses vaticanes , mais Pascal Bernadin un ultra-libéral catholique, à qui le Cercle Renaissance, dirigé par l'ancien député Front national Michel de Rostolan, a remis le prix Renaissance 2000, quand ce n’est pas directement sur le site du Front National où l’on s’appuie sur sa littérature, L'Empire écologique ou la subversion de l'écologie par le mondialisme.
Dans ses livres M. Bernadin à plus le souci de défendre les positions ultra-libérales de la droite catholique que de faire preuve d’objectivité et d’honnêteté. Extrait :
Un des objectif de l’ ONU est d’imposer, grâce à l’influence des médias, mais aussi par la loi, des valeurs écologiques impliquant une modification profonde de nos valeurs. C’est ainsi que certains vont même jusqu’à envisager de créer une nouvelle religion, s’appuyant sur une nouvelle spiritualité ou l’égalisation mondiale des revenus. Les textes sont surabondants et totalement explicites Ils révèlent une obsession égalitariste qui tend à l’égalisation des revenus sur l’ensemble de la planète. Ce qui implique bien évidemment un contrôle de l’économie, des ressources et de la finance.

Nous sommes donc gouvernée par des lois. La contrainte est réduite au minimum. Nous nous sommes affranchis de tout système totalitaire pour rentrer dans quelque chose qui a les apparences d’une société de droit. Mais ce ne sont que les apparences d’une société ouverte, parce que cette société, encore une fois, s’inscrit dans un cadre qui a été pré-fixé. Il y a en quelque sorte instrumentalisation, détournement des idées libérales par le biais du caractère central donné à la gestion collective de certains "biens communs" tels l’atmosphère.
Selon M. Bernadin l’écologie ne serait qu’une nouvelle forme de totalitarisme, voire une nouvelle religion. Bien évidemment cela entrerait en conflit avec la religion totalitaire et ultra-libérale souhaitée par le Vatican. Il faut donc la combattre  et la diaboliser.

La ²Révolution² poursuit donc deux objectifs parallèles : achever de détruire la civilisation chrétienne et imposer une civilisation païenne. Il démontrera qu'avec la Charte de l'Environnement voulue par Jacques Chirac, la France fait un grand pas en cette direction. Lire son article sur le site catholique Citivas ici.

Que quelques grands penseurs de la révolution française ont été des Franc-Maçon est évident, et que l’église condamne l’origine occulte des maîtres maçons serait une bonne chose, mais évidemment le pape est animé de motifs bien différentes et un petit historique s’impose pour comprendre les motivations papales réelles.

L’ église catholique et la révolution

Le pape Pie VI condamne les principes de la révolution française en mars 1791, refusant la possibilité d'une liberté considérée indépendamment du Dieu créateur. Les droits de l'Homme sont également condamnés mais en tant qu'ils accordent à l'homme des droits indépendamment de Dieu. Le pape demande la rétractation de tous ceux qui ont juré : c'est le schisme avec l’Etat. De la révolution, l'Église a perdu tout pouvoir et toute possession temporelle, la voie de la séparation de l'Église et de l'état est ouverte, les conflits entre les révolutionnaires et l’Eglise catholique iront crescendo jusqu’en 1848.
En 1832, dans son encyclique Mirari vos, le pape Grégoire XVI condamne l'exercice de la liberté de conscience. Il condamne spécifiquement la liberté de la presse, la liberté d'association, la liberté d'enseignement, la souveraineté du peuple et le suffrage universel.
Les révolutionnaires cherchent à convaincre les hommes que la religion est une folie, une erreur, qui se base sur l’ignorance et sur la superstition. La vague révolutionnaire alla jusqu’à chasser le pape de la ville éternelle, siège séculaire du vicaire de Rome. Le 24 novembre 1848, portant le "Saint Sacrement" sur son cœur, Pie IX fuyait de Rome pour sauver sa vie dans l’exil et ne pas priver l’église de son chef. A Rome la révolution chantait victoire : on proclama la république, le gouvernement fut confié à un triumvirat. “Le peuple est l’unique maître”, hurlait la foule devenue féroce. Il reviendra 1 an plus tard animé d’une haine tenace contre les idées révolutionnaires.  Le pontificat le plus long reste cependant celui de l’Italien Pie IX, nommé en 1846, mort en 1878. Pie IX est celui qui organisa la réunion du premier concile de Vatican en 1869 et qui définit solennellement un dogme, par ailleurs reconnu depuis les origines de l’Église, celui de la primauté et de l’infaillibilité pontificale. Il est aussi l’auteur en 1864 de la fameuse encyclique Syllabus, dénonçant toutes les erreurs nouvelles : "rationalisme, naturalisme, gallicanisme, utilitarisme, étatisme, socialisme et communisme", bref la modernité, la justice sociale et la liberté démocratique.
Dans son encyclique du 8 décembre 1864, Quanta Cura, Pie IX réaffirme le rôle prépondérant de l'Église dans la société. Il condamne la souveraineté du peuple, la suprématie du pouvoir civil, la liberté de conscience, la liberté de la presse et l'élargissement du droit de vote à tous les citoyens.

La fin du XIXème siècle va être marquée par des vagues de violence étatique contre l'église : expulsions de religieux, interdiction d'enseigner, forte virulence dans les discours des intellectuels et des politiques, qui annonce déjà un XX ème siècle qui verra la déchristianisation de la société toute entière. La chute de l'empire, en 1870, s'accompagne de violences anticléricales notamment à Paris et à Lyon, si le gouvernement est tout d'abord conservateur (et favorable à un retour de l'ordre moral), le gouvernement républicain de 1879, issu du suffrage universel va bientôt prendre des mesures contre l'Église. Le républicain se reconnaît comme héritier des Lumières et de la révolution, il est souvent positiviste et franc-maçon, il croît que le progrès de la science va balayer la religion. Dès 1880, Jules Ferry fait voter une loi qui restreint l'enseignement supérieur catholique et l'interdit à certaines congrégations : jésuites, dominicains, franciscains, qui sont expulsés. Les lois de 1881-2 visent à établir un enseignement laïc, et quelque peu antichrétien. Il faudra du temps pour remplacer tout le personnel religieux par des laïcs.
Les républicains voient dans les congrégations religieuses, un état dans l'état, favorable au Vatican, conservateur, influent politiquement, socialement inutiles (à l'exception des religieuses hospitalières qui sont irremplaçables). La code pénal de 1810 interdit les associations de plus de vingt membres domiciliées au lieu de l'association. Nombres de congrégations fondées au XIXè le seront donc sans autorisation. En 1880, Jules Ferry prévoit l'expulsion de l'enseignement de tout membre d'une congrégation non autorisée. Puis la compagnie de Jésus est dissoute et les autres congrégations engagées à demander une autorisation dans un délai de 3 mois.
260 congrégations masculines se dissolvent à l'automne 1880, certaines sous la contrainte. La plupart réintégreront leur monastère dix ans plus tard.
En 1901 la loi bien connue sur les associations oblige les associations religieuses à soumettre une demande d'autorisation. Sur les 600 demandes déposées, aucune ne fut autorisée! C'est l'armée qui évacuera les moines de la Grande Chartreuse et quelques autres monastères. Les biens des congrégations sont liquidés par l'état, à bas prix.
L'affaire Dreyfus voit de nombreux catholiques se rallier aux anti-dreyfusards.
L'anticléricalisme atteignant en réaction un degré énorme, les catholiques se voient rejetés de l'administration, de l'enseignement et de l'armée. Les noms de rues sont changés de saints en héros de la république. Ces affaires entraînent la rupture des relations diplomatiques avec le Vatican (1904). La loi de séparation qui est votée en décembre 1905 est vue par les uns ou les autres, comme un moyen de stopper l'anticléricalisme ou de commencer la décatholisation du pays. Cette loi reconnaît la liberté de conscience et supprime le budget des cultes. C'est une abolition unilatérale du concordat de 1801, et à ce titre condamnée par le pape Pie X. L'Église doit aussi abandonner des séminaires, des presbytères, des évêchés qui sont donnés aux collectivités. C'est la création du denier du culte pour subvenir aux besoins des prêtres.

La révolution et la démocratie qu’elle apporta auront beaucoup fait perdre à l’Eglise catholique, qui y voit là la main agissante du diable. Tous les papes ont toujours rejeté ce qui remettait en cause leur autorité. Chaque avancée démocratique réduit donc un peu plus l’influence de l’église de Rome, qui diffame, calomnie et diabolise tout ce qui s’oppose à la suprématie papale. Un simple mouvement écologique qui est toujours pour le progrès social et donc profondément démocratique et libertaire, est voué aux Gémonies et diabolisé pour cela. Cela explique aussi pourquoi des réactionnaires de tendance fascisante comme MM Ruse et Bernadin sont utilisés par le Vatican pour inventer le mythe des écolo-païens adorateurs de la Reine Terre Gaïa.
Avec les fables trompeuses inventées par ces catholiques réactionnaires, nous entrons en plein dans la prophétie qui nous annonce que ceux qui n’ont pas l’amour de la vérité, même s’ils sont chrétiens, Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge.

2 Thessaloniciens 2: 8  Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il anéantira par l’éclat de son avènement.
9  L’apparition de cet impie se fera, par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,
10  et avec toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés.
11  Aussi Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés.

Mais comment une telle chose est-elle possible ? La réponse nous trouvons dans le comportement du peuple juif face à Jésus Christ. 
Jean 39  Aussi ne pouvaient-ils croire, parce qu’Esaïe a dit encore:
40  Il a aveuglé leurs yeux; et il a endurci leur coeur, De peur qu’ils ne voient des yeux, Qu’ils ne comprennent du coeur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.
41  Esaïe dit ces choses, lorsqu’il vit sa gloire, et qu’il parla de lui.
42  Cependant, même parmi les chefs, plusieurs crurent en lui; mais, à cause des pharisiens, ils n’en faisaient pas l’aveu, dans la crainte d’être exclus de la synagogue.
43  Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu.

Ah, qu’il est agréable de croire des gens bardés de diplômes, docteur de ceci, maître de cela, proches des puissants de ce monde et qui se glorifient de leur position au milieu des hommes. C’est aussi dans des démonstrations mensongères comme celles-là que l’on peut se situer par rapport aux temps dans lequel on vit, et assurément les faits nous confirment que nous approchons vraiment des derniers jours.
La nature de l’esprit qui anime les personnes qui développent toutes ces thèses mensongères nous indique clairement quelle but est visé, préparer la fin de la démocratie mère de tous les vices selon le Saint Siège et le rétablissement de l’autorité spirituelle du pape sur le monde.

Comment le Vatican a soutenu le développement du fascisme.

La manière dont le Vatican à conduit sa restauration en Italie nous éclaire grandement sur les principes sur lesquels il s’appuie et manifestement ils ne sont pas chrétien, exemple :
Pie XI (1922-39) négocie avec le fasciste Mussolini les accords du Latran où il reconnaît l'état italien et où l'Italie reconnaît la souveraineté du Saint-siège sur l'état du Vatican. Concrètement, cela signifie que l'Italie fasciste prend le Vatican sous sa protection. Ainsi, en cas d'incident place Saint-Pierre, c'est la police italienne qui intervient. C'est la fin d'un long conflit entre la papauté et l'État Italien qui dure depuis que les armées italiennes ont conquis les états pontificaux en 1870.
La politique de Mussolini dénote une « volonté de fascisation des esprits, de transformation globale de la société et de création d'un homme nouveau. » Il fonde tout d'abord les faisceaux de combat en 1919. Il s'agit donc d'une politique totalitaire. Dès 1920, les squadritis sont financés par les grands industriels italiens. De plus, le Vatican favorise le ralliement des chrétiens au mouvement fasciste Italien. Son instrument essentiel est le Parti National Fasciste (PNF) fondé en 1921, devenu parti unique.

Mais s’il le faut le Vatican est prêt à tout et même au pire afin de retrouver son leadership spirituel sur le monde. Il l’a déjà fait et le refera encore.
« Je suis catholique. La Providence l'a voulu. En effet, seul un catholique connaît les points faibles de l'Eglise. Je sais de quelle manière on peut attaquer ces gens-là . » dixit A. Hitler, (Eric Lebec, Histoire secrète de la diplomatie Vaticane, Albin Michel, Paris,
Von Papen à qui Hitler devait le pouvoir dit: « Le IIIe Reich est la première puissance du monde, non seulement à reconnaître, mais à traduire dans la pratique les hauts principes de la papauté ».

Janvier 1933, le Zentrum, parti catholique, dont le leader est un prélat catholique (Prälat Kaas), vote les pleins pouvoirs à Hitler: Ce dernier peut ainsi atteindre la majorité des 2/3 au Reichstag pour suspendre les droits garantis par la constitution. Avec une charité toute chrétienne, le bon prélat et ses ouailles du Zentrum accepte aussi de fermer un oeil sur les détails procéduriers discutables des nazis, comme l'arrestation des députés communistes avant le vote. Puis l'église commence à négocier un nouveau concordat avec l'Allemagne: dans ce cadre, elle "sacrifie" le Zentrum, alors seul parti significatif que les nazis n'ont pas interdit : en effet, il les a aidés à arriver au pouvoir. Le 5 juillet 1933, le Zentrum s'autodissoud sur demande de la hiérarchie catholique, laissant le champ libre au NSDAP de Hitler, désormais parti unique. Le prélat Kaas laisse les compatriotes se débrouiller avec la dictature qu'il a aidé à installer, et déménage au Vatican
Et il faut encore citer Hans Kerll, ministre des Affaires ecclésiastiques du IIIe Reich, s'écriant dans une belle envolée mystique : « De même que le Christ a rassemblé ses douze disciples en une cohorte fidèle jusqu'au martyre, de même sommes-nous témoins d'un spectacle identique, Adolf Hitler est, en vérité, le Saint-Esprit ».

En avril 1941, les allemands envahissent la Yougoslavie. Un fanatique catholique, Ante Palevic, proclame l'indépendance de la Croatie, avec le but avoué d'en faire un état catholique modèle, selon l'enseignement de l'Eglise. Il reçoit immédiatement la bénédiction de l'Archevêque de Zagreb, Monseigneur Stepinac. Pendant toute la guerre, Ante Palevic, que Hitler et Mussolini méprisaient car ils le trouvaient trop violent à leur goût, enverra des rapports réguliers au Pape Pie XII sur la progression de la catholicisation de la Croatie. Les chiffres sur les conversions (plus de 300'000 au cours de la guerre!) obtenues de gré ou de force que l'on trouve dans ces rapports au Saint Siège sont fournis par l'Archvèque Stepinac, qui sera béatifié par Jean-Paul II à la fin des guerres de Yougoslavie des années 1990. Dans les semaines qui suivent son arrivée au pouvoir, Palevic fait ouvrir des camps de concentration pour les orthodoxes. Beaucoup des gardiens et des bourreaux des camps de concentrations seront des frères franciscains. L'un d'eux, Frère Mirosav Filipovic, sera même le commandant du camp de Jasenovac où plus de 40'000 hommes, femmes et enfants trouvent la mort. Dans toute la Croatie, des conversions forcées de masse ont lieu. Quelquefois, les prélats et les Oustachis célèbrent ces "conversions" avec le sang au lieu de l'eau, pour reprendre un bon mot Oustachi. Le clergé participe activement aussi à ces tueries. Par exemple, le père Ivan Raguz lance un appel public demandant de tuer tous les Serbes (Orthodoxes), y compris les enfants, "afin que même la semence de ces bêtes ne reste"... Le génocides d'orthodoxes par le régime théocratique des Oustachis tue environ 400'000 personnes.

Au cours de la deuxième guerre mondiale le Vatican est au courant des exterminations de juifs par les nazis. On saura après la guerre que le pape a hésité à lancer un appel public, à plusieurs reprises, mais s'est finalement abstenu de le faire, essentiellement car il est anticommuniste, et pense qu'une victoire russe serait "pire".
« Le Saint-Père, dans son amour paternel, adresse à Oswald Pohl la bénédiction apostolique comme garantie de la plus haute consolation céleste ».
« Pohl a été condamné à mort au procès de Nuremberg, mais jusqu'ici la « justice » n'a pas appliqué la sentence. Pohl, qui a reçu la plus haute bénédiction de Pie XII, est l'homme qui a ordonné la suppression de millions de Juifs, de Polonais et d'autres qui ont été assassinés dans les camps de la mort nazis… Il est l'homme qui porte la responsabilité des crimes les plus atroces. C'est sur son ordre que les camps de concentration ont été dotés de chambres à gaz… ».

Une fois la guerre terminée, la charité chrétienne doit s'adapter aux nouvelles tâches que le Royaume des Cieux lui impose: il s'agit d'organiser l'évasion des fascistes les plus connus et de leur trouver un lieu d'accueil. Pour ce faire, elle peut compter sur l'appui des services de renseignements occidentaux et de leurs Etats. On crée ainsi le très humanitaire RATLINES (nom de code signifiant "le réseau du rat" assigné par l'Etat Nord-Américain au réseau construit par le Vatican) destiné à faciliter et organiser la protection et la fuite d'âmes aussi chrétiennes que celle de Klaus Barbie (qui émigre en Bolivie), Adolf Eichmann (qui réussit à se rendre en Argentine), Josef Mengele, Walter Rauff, Gustav Wagner, Franz Stangel,... Notre célèbre Pavelic de son côté, accompagné de milliers d'Oustachis, se rend en Argentine grâce à ce même réseau.

L’Espagne aussi. En 1936, la jeune république espagnole est agressée par l'armée dirigée par le général Franco. Très vite, la hiérarchie catholique espagnole reconnaît là son Sauveur, chef de file d'une nouvelle croisade.
Le soutien officiel de l'appareil catholique espagnol à la barbarie fasciste est apporté par la lettre collective des évêques espagnols du 1er juillet 1937. L'Église catholique était déjà présente dans des organisations franquistes comme la Phalange. Le Vatican, d'abord prudent, ne cache pas son appui à Franco. Le pape Pie XII déclare, en effet, le 16 avril 1939, une fois la victoire de Franco acquise, que l'Espagne franquiste est la « patrie élue de Dieu ». La fin du conflit donne lieu à une cérémonie religieuse solennelle avec le caudillo pour héros. Une célébration religieuse à Rome salut aussi cette victoire.
Deux décennies après la fin de la guerre civile, des membres de l'Opus Dei entrent au gouvernement espagnol en 1957 et le 25e anniversaire de la prise du pouvoir confirme le dictateur dans son rôle de « défenseur de l'Église ».

L’Eglise catholique n’a jamais eu et n’aura jamais la fibre démocratique. A la première occasion favorable elle s’associera à la faveur d’une crise internationale majeure, comme alternative au chaos en préconisant la dictature plutôt que le consensus. Cette église l’a fait et le refera c’est certain, c’et pour cela que le Vatican est dépeint comme la grande prostituée, car elle est prête à se vendre à n’importe qui, du moment qu’elle en tire un profil quelconque.
Apocalypse 17:4  Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.
La suivre dans sa logique trompeuse est se corrompre soit même en se mêlant aux impuretés de sa prostitution, prendre la sainte-cène est boire dans sa coupe et même prier en assemblée avec la grande prostituée, revient à communier en esprit. Il ne faut donc plus s’étonner que Dieu leur envoie une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge, le développe, le reprenne à leur compte puis le diffuse dans les assemblées. L’esprit œcuménique c’est donc aussi cela, laissons ce qui nous divise et gardons ce qui nous unis, dans le mensonge catholique…

VERS UN NOUVEL ORDRE POLITIQUE

Bien évidemment l’Eglise catholique va chercher à investir le monde politique par tous les moyens et plus la branche sera extrême et plus son soutient sera totale, comme avec le parti de Philippe de Villiers.

Philippe le Jolis de Villiers de Saintignon est un catholique très pratiquant. Cette pratique assidue lui donnera sept enfants. Il est membre de la «Fondation de Service Politique», une nébuleuse de l’Opus Dei.

L’association pour la Fondation de Service Politique a été crée en 1992 par l’ambassadeur Gilbert Pérol, aujourd’hui décédé. C’est une nouvelle émanation du groupe ICTUS, par l’entremise de Jeunes Chrétiens Service (JCS). Conformément aux analyses du cardinal Josef Ratzinger, préfet de la sacrée Congrégation pour la doctrine de la Foi, il paraissait dangereux de recréer un parti politique catholique mais utile de fonder un club politique catholique, autour de personnalités comme Christine Boutin, Françoise et Bernard Seillier, etc, c’est un des groupe de lobbying de l'aile droite du Vatican.
La Fondation de Service Politique ambitionne de promouvoir une pensée politique française fidèle à l’enseignement des papes. Après une période de sommeil, l’association, désormais présidée par Francis Jubert (par ailleurs vice-président de l’alliance pour les droits de la vie) et animée par Philippe de Saint-Germain, reprend ses activités. On remarque dans la liste des orateurs de ce colloque la forte proportion de proches de l’Opus Dei, de monarchistes, et de militants pro-life, comme l’Académie Pontificale Pro Vita, la Fondation Jérôme Lejeune et Laissez-les vivre qui sont toutes directement liées à l'Opus Dei.
Ce sont des fondations ou associations familiales à tendance extrémiste dont le but avoué est l'endoctrinement des valeurs morales par le biais de la culture. Par exemple, l'organisation politico-culturelle "Cité Catholique" fut rebaptisée ICTUS par Jacques Trémolet de Villers, l'avocat du milicien Paul Touvier et du gouvernement de Vichy. Comme toujours le Vatican se sert de paravents associatifs et de bonne œuvres pour mieux cacher ses ruses trompeuses n’ayant pour finalité que le rétablissement de l’autorité de l’Eglise catholique par la voie du fascisme. Il convient de rappeler que l’Opus Dei fut le pilier occulte du franquisme, puis s’étendit aux dictatures latino-américaines. En 1978, trois ans après la mort du fondateur l’abbé Escriva de Balaguer (el "Padre"), la secte propulse Karol Wojtyla pape, sous le nom de Jean-Paul II. Grâce à lui, l’Opus Dei s’empare bientôt des leviers de commande de l’Eglise catholique, et utilise celle-ci pour étendre son pouvoir politique dans le monde et imposer son ordre moral. Si le but de l’Opus Dei est de faire triompher le catholicisme d’Etat, l’exercice du pouvoir est sa raison d’être. Le pouvoir sous toutes ses formes, économique et politique d’abord, médiatique et judiciaire ensuite. Avec les juntes militaires, l’Opus Dei s’identifie à un parti unique. Avec les démocraties, ses membres défendent une même conception de l’ordre moral au travers de partis concurrents. Pour eux, tous les compromis idéologiques sont possibles pourvu qu’ils conservent le pouvoir en leurs mains.

En 1983, Philippe de Villiers participe à la création de l’alliance pour une nouvelle culture, une association transversale des extrêmes droites catholiques, dont il devient le secrétaire général. À l’abbaye de Fontevrault, il côtoie divers responsables de l’Opus Dei
En 1991, entouré de Christine Boutin et Bernard Seillier, il créé Combats pour les valeurs et met fin aux fonctions de son plus proche collaborateur, Jean-Franklin Yavchitz. Ce dernier, persuadé de devenir un boulet parce que juif, se suicide dans le bureau du vicomte. L’éditorialiste du Monde, Daniel Carton commente la montée en puissance de Philippe de Villiers : « Il initie au sein de l’opposition une espèce d’Opus Dei politique » (20/05/92).

En 1994, Philippe le Jolis de Villiers de Saintignon fonde le MPF (Mouvement Pour la France) en en devient naturellement le président. Le MPF est un parti de droite souverainiste. En 2005, Guillaume Peltier, le N° 2 du FNJ (Front National de la Jeunesse), quitte le FN pour rejoindre le MPF

Toute la stratégie de Villiers repose en effet sur l'absence de Le Pen à la présidentielle de 2007. Le leader du MPF pense - espère - que son rival échouera à récolter les 500 paraphes nécessaires pour briguer la magistrature suprême. Voilà des mois qu'il en parle, en privé, et qu'il s'active, en coulisse, pour vampiriser le Front, en tentant de le vider de ses cadres, de ses élus et de ses idées. Il s'inspire aussi de ses formules, de son style graphique, de l'organisation de ses structures, de son implantation locale, etc. Normal: le secrétaire général, le maquettiste et le webmestre du MPF sont tous issus du FN! «C'est la stratégie de la sangsue», dit un proche.
Dans un discours-programme, Philippe de Villiers a dénoncé les «poisons idéologiques qui gangrènent la classe politique», citant «l'immigrationnisme», «l'européisme», «le communautarisme» et «le socialisme». On croirait entendre Pie IX…

Guillaume Peltier, 29 ans, numéro 2 du parti de Villiers. Il a fait ses premières armes chez Le Pen puis chez Mégret. En 1996 et 1997, il a été directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ), le mouvement de jeunesse du Front national.
Le Mouvement National de la Jeunesse (MNJ) créera des structures communes avec Unité Radicale, qui regroupe depuis juin 1998 le Groupe Union et Défense (le GUD participe en tant que branche étudiante à la création du mouvement fasciste "Unité Radicale".), l'Union des Cercles Résistance et Jeune Résistance.
Le mouvement "Unité Radicale" auquel participe le GUD est dissous à l'été 2002 suite à l'attentat manqué contre Jacques Chirac et se reconstitue peu après  en deux mouvements distincts : un courant skinhead et violent dénommé "Réseau Radical" (et son organisation de jeunesse "Jeune Dissidence") et un courant, proche de la "Nouvelle Droite" et du GRECE, dénommé "Bloc Identitaire" (et son organisation de jeunes "Jeunesses Identitaires").
Guillaume Peltier a fondé, avec Nicolas Bay, responsable MNR (Mouvement National Républicain de Bruno Mégret), notamment, l'association Jeunesse Action Chrétienté en 1998.

Quand une assemblée perd sa nature spirituelle l’Esprit Saint se retire, elle se refroidit et naturellement compense l’absence de spiritualité dans l’église par un accroissement d’activité terrestre.
Le spectacle envahit le culte afin de paraître vivante, la sanctification préalable à toute effusion de l’Esprit Saint devient ringarde, des points fondamentaux de doctrines sont abandonnés et les femmes enseignent, des associations contre nature deviennent possibles, d’abord par des conférences, puis des prières communes et enfin la prise commune de la sainte cène avec  des groupes œcuméniques catholiques.
La société civile devient le but à atteindre avant le royaume des cieux, par des œuvres caritatives, familiales et enfin politiques. Il suffit que l’adversaire saupoudre quelques bases chrétiennes sur un ensemble tout acquit à sa cause comme l’Eglise catholique romaine ou des partis d’extrême droite  et l’on court se jeter dans ses bras grand ouvert.
2 Thessaloniciens 2:7  Car le mystère de l’iniquité agit déjà; il faut seulement que celui qui le retient encore ait disparu.
C’est ici que la parole prophétique de Paul s’accomplit. Qui pouvait retenir la venue de l’impie si ce n’est le Peuple de Dieu lui-même ? Car le Peuple en se détournant de Dieu devient un objet de mépris et de colère comme le fut Israël en son temps. Amos 5:21  Je hais, je méprise vos fêtes, Je ne puis sentir vos assemblées. Alors oui, il devient facile de mépriser ce que Dieu méprise et de se moquer de tout ce qui est religion, car la religion s’est déshonorée et fait le chemin de l’Impie, la bête immonde, le fils de la perdition.

Charte oecuménique Européenne

Le texte, signé à Strasbourg le 22 avril 2001, a été élaboré par K.E.K (Konferenz der Europäischen Kirchen, Conférence des Églises européennes) et le C.C.E.E (Conseil des Conférences épiscopales d'Europe) et signé par les présidents de ces deux organismes. Elle propose aux Églises et aux chrétiens d'Europe des orientations de réflexion et d'action pour développer une véritable culture œcuménique de dialogue et de coopération entre chrétiens d'Europe et une attitude positive à l'égard du Judaïsme et de l'Islam.

Sur notre continent européen, de l'Atlantique à l'Oural, du Cap Nord à la Méditerranée marqué plus que jamais par une pluralité culturelle, nous voulons, avec l'Évangile, nous engager pour la dignité de la personne humaine comme image de Dieu, et, comme Eglises, contribuer à la réconciliation des peuples et des cultures.

Apocalypse 13:2  La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.

Du lion britannique à l’ours russe, ou de l’Atlantique à l’Oural, la bête telle le léopard avance dans la nuit. Nous sommes désormais dans la prophétie et non plus  dans l’attente de son accomplissement. Plus que jamais il convient d’être vigilant et surtout réveillé, même s’il est naturel de dormir la nuit, l’Epouse véritable se doit de rester éveillée dans l’attente de l’Epoux. Or l’adhésion et l’acceptation de toutes les fables catholiques condamnant toutes les chartes environnementales sous couvert de paganisme, mais élaborant sa propre charte appelant à une union contre nature, doit nous interpeller quand à nos capacités de jugement. Car si par peur de la division il faut accepter cela, « Nous croyons "L'Eglise, une, sainte, catholique et apostolique" », alors c’est que nous sommes déjà divisé, mais d’avec le Seigneur qui considère que faire corps avec la grande prostituée  c’est être adultère.

Laissons la société civile, le monde selon Christ et ni mêlons pas la religion. Jean 8:23  Et il leur dit: Vous êtes d’en bas; moi, je suis d’en haut. Vous êtes de ce monde; moi, je ne suis pas de ce monde. Oui, Jésus l’a dit et croire que l’établissement d’une théocratie dans ce monde serait de la volonté de Dieu ne ferait que de vous abuser car c’est précisément là ce que veut satan. Car plus les Eglises s’investiront dans la société civile jusqu’à soutenir un homme politique pour ses prises de position religieuse et plus vite viendra le fils de perdition qui ne peut être porté au pouvoir que par elles.

En conclusion je dis que toute information se doit d’être vérifiée et passée au crible de la Parole de Dieu, la Bible. Si passée cette vérification elle paraît juste, alors oui on peut la reprendre et la répandre, mais dans le cas contraire, qu’elle soit anathème et cela concerne bien sûr même cette information, mais là je suis certain que cela va être fait, si ce n’est simplement écarté car jugé inutile et sans fondement ne venant pas d’une source reconnue, célèbre et bardée de diplômes.

Il n’y a rien de nouveau sous le soleil…………

Schoenel - 24/09/2006

 

La menorah

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