LETTRES BREVES A L'EPOUSE
L A E 9
La Franc-Maçonnerie est-elle une religion ?
Soucieux que le "vent profane" ne souffle pas dans
le "Temple", "l'Ordre Maçonnique"
s'interdit en loge, toute polémique sur des sujets ayant trait à
une religion et tout débat politique ou social. "Le Grand
Architecte de l'Univers" est conçu comme symbole de l'amour,
de l'infini et de la perfection, liant entre eux, tous les membres de la confrérie
par delà les concepts religieux, métaphysiques ou philosophiques
de chacun. Il est le symbole essentiel compréhensible à tous
par lequel la "Franc-Maçonnerie" affirme
la dimension spirituelle de la Vie.
Selon les principes décrits ci-dessus, la Franc-Maçonnerie serait
plutôt un ordre philosophique et moral qu’une religion. Mais est-ce
vraiment le cas ? Catéchèse ou moralisme ?
Y a-t-il une spiritualité maçonnique?
La franc-maçonnerie est divisée plus ou moins
en deux blocs distincts : l'une est d'essence anglo-saxonne (plutôt
théiste) et l'autre est latine et plus particulièrement francophone
(plutôt laïcs). La franc-maçonnerie anglo-saxonne se distingue
des loges françaises en ce sens que la première a toujours été
proche de l'"Establishment" et de la Monarchie, alors que la seconde
a toujours affectionné les valeurs démocratiques et républicaines.
En gros, cela signifie, que les francs-maçons britanniques et américains
sont plus enclin au "conservatisme" qu'entretiennent la bourgeoisie
et l'aristocratie au pouvoir, celles-ci croyant néanmoins en l'existence
d'un "Grand Architecte de l'Univers" (ou en un Dieu créateur
qui a un plan bien défini pour l'humanité), alors que les francs-maçons
français sont plutôt enclin au "libéralisme"
que véhicule le système démocratique humaniste et laïque
qui ne croit pas nécessairement en l'existence d'un quelconque créateur
de l'univers.
En fait il existe des loges pour satisfaire toutes les croyances. Ce n’est
donc pas la foi ou l’athéisme qui unit les francs maçons
entre eux mais un rituel ésotérique et symbolique qui est à
peu de choses près le même dans toutes les loges. Si ce rituel
prend une connotation spirituelle alors le "Maçonnisme" est
une religion. C’est l’objet de cette étude, en faire la
démonstration !
En quête d’élévation.
Les philosophes qui se sont fait recevoir Francs-maçons
n’ont pas manqué de distinguer dans l’Ordre maçonnique
une spiritualité indépendante de l’organisation fonctionnelle,
et ils ont appelé « Maçonnisme »
ce qui est du domaine de l’esprit par opposition à la Maçonnerie,
vaste association matérialisée. Le Maçonnisme est à
la Maçonnerie ce que le Christianisme en sa pureté concevable
est par rapport aux églises chrétiennes, ou plus spirituellement
la notion d’Epouse de Christ par rapport aux dénominations. La
différence est donc dans l’esprit et lui seul.
Au corps, cependant, se rattache une âme, même et peut être
surtout quand il s’agit d’une corporation, d’une collectivité
permanente. En Maçonnerie, le Maçonnisme représente l’esprit,
qui souffle où il veut et ne se laisse pas emprisonner dans l’enceinte
des loges. Celles-ci retiennent plus facilement l’âme de la maçonnerie,
si bien qu’il y règne une certaine fraternité. Un corps
uni par même esprit.
Le symbolisme ésotérique qui demeure une langue morte pour la
grande masse des francs-maçons actuel, ignorent tout des origines lointaines
et occultes des symboles qu’ils utilisent. Si correcte que puisse être
cérémoniellement leur initiation, les récipiendaires
se comportent souvent passivement à l’égard du cérémonial,
dont le rôle est de confondre l’esprit du néophyte. Même
incompris de ceux qui en sont chargés, l’enseignement ne perd
rien de son efficacité spirituelle, dès lors qu’il imprime
sa marque aux initiés. Ceux-ci, insensibles à l’ésotérisme
du rituel, sont néanmoins sous la domination de forces occultes qui
les influencent directement. Les gestes sont accomplis et les paroles prononcées,
liant spirituellement les maçons qui souvent ne se contentent que de
l’extériorité des mystères sacrés, oubliant
toute la profondeur du coté mystique des rites des loges, à
la grande satisfaction de celui qui se cache derrière tous ces symboles.
Aucune association ne fait autant parler d’elle que la Franc-Maçonnerie. On sait que des secrets sont confiés aux Francs-maçons, qui, lors de leur initiation jurent de les garder inviolablement. Pour connaître ces secrets, des hommes de tous les pays, de toutes les races, de toutes les religions et de toutes les conditions sociales se sont fait initier depuis 1717, date de l’institution de la Franc-maçonnerie sous sa forme actuelle.
Selon les francs-maçons, jusqu’au XVIIIe siècle,
on avait cherché le salut des hommes dans la communauté fraternelle
de leurs convictions religieuses. Les religions avaient propagé des
croyances rivales et chacune se considérait comme la seule vraie ;
d’où contestations, discordes véhémentes et guerres
désastreuses. Le fanatisme religieux étant envisagé comme
responsable de tous ces maux, les partisans de la conciliation reconnurent
indispensable de propager la tolérance. Cette vertu philosophique devait
tempérer l’absolutisme de la foi. A celui qui croit avoir raison,
elle fait admettre que les autres n’ont pas tort à leur point
de vue, d’où respect de personnes justifiant par leur conduite
les principes inspirateurs de leurs actes. Qui agit bien ne saurait penser
mal en sa conscience, quelles que soient ses théories. C’est
sur ce postulat que les maçons prirent leur essor et investirent tous
les compartiments de la société humaine occidentale moderne.
Sur de telles bases il devient facile d’éloigner les hommes de
la foi et du message de la Bible qui ne l’oublions pas est avant tout
un message d’amour entre Dieu et les hommes. L’ « amour
» maçonnique se porte donc en concurrent direct de celui de Dieu
qui serait la cause indirecte des divisions et la querelle dans le genre humain.
Il convient donc de fournir aux hommes un substitut fraternel que la religion
classique ne saurait donner.
Bref historique
A la Renaissance, l'Europe recueille tout un héritage
ésotérique venant de l'Antiquité. L'alchimie, la kabbale,
l'astrologie, la sorcellerie et la magie connaissent un grand développement
dont le Rosicrucianisme marque l'aboutissement au XVIIe siècle. Ce
mouvement est à mettre en parallèle au vent du renouveau spirituel
qui prend naissance en Europe lors de la Réforme dans la période
de la Renaissance sous l'impulsion de dissidents catholiques tels que Martin
Luther puis Jean Calvin. A ce renouveau spirituel le diable répond
par une contre-réforme alliant ésotérisme, religion et
science occulte, pour amener l'humanité vers une aube nouvelle de bonheur,
de fraternité et de paix satanique. Ces idées se cristallisent
autour du mouvement rosicrucien,
Sur le plan historique, la Franc-Maçonnerie naîtra un siècle
plus tard en Angleterre et reprendra les idées de la réforme
rosicrucienne. C'est ce qui explique pourquoi certains auteurs, comme J. G.
Buhle en 1804 ou Thomas de Quincey en 1824, voient en elle une émanation
de la Rose-Croix. Sans procéder directement de la Rose-Croix qui a
fleurit au siècle précédent, elle se développe
dans un terreau préparé par le Rosicrucianisme. Quelques années
après sa naissance, la Franc-Maçonnerie intègrera d'ailleurs
un grade de « Chevalier Rose-Croix », puis en vient même
à créer plusieurs mouvements rosicruciens, scellant ainsi la
fusion occulte des deux ordres. Il est donc plus que probable que la franc-maçonnerie
ne soit pas un prolongement des corporations médiévales, mais
bien une réponse occulte au renouveau spirituel lié à
la réforme protestante de Luther, puis celle de Wesley en Angleterre
qui initia le mouvement de réveil Méthodiste et qui mènera
encore un siècle plus tard à celui du grand réveil de
la Pentecôte. Le maçonnisme n’étant que le pendant
occulte des réveils chrétiens en Angleterre et en Amérique.
Quelques principes fondamentaux de la Franc-Maçonnerie.
Toutes les loges régulières du monde adoptent des principes et des règles traditionnelles communes. Principes de base définis par la Grande Loge d'Angleterre "Loge Mère du Monde". Parmi les plus remarquables se trouvent :
La Franc-Maçonnerie affirme l'existence de Dieu, Etre Suprême qu'elle désigne sous le nom de Grand Architecte de l'Univers. Elle requiert de tous ses adeptes qu'ils admettent cette affirmation. Cette exigence est absolue et ne peut faire l'objet d'aucun compromis, ni d'aucune restriction. La Franc-Maçonnerie ne définit pas l'être suprême et laisse à chacun la liberté de le concevoir.
Tout travail maçonnique se fait "A La gloire du grand architecte de l'univers" et en présence des trois grandes lumières de la Franc-Maçonnerie : le volume de la loi sacrée (la Bible) sous l'équerre et le compas, sur lesquels sont prêtés tous les serments et obligations.
Que la discussion de sujets politiques ou religieux soit strictement interdite au sein de la Loge.
Les trois premiers grades sont ceux de : Apprenti, Compagnon, et Maître, des loges bleues (degrés de base de la maçonnerie)
Les Francs-Maçons ont adopté certains symboles qui sont tous empruntés a l'art de bâtir : le tablier de peau, la truelle, l'équerre, le compas; ils sont distribués en un certain nombre de petites assemblées dites loges, présidées chacune par un vénérable; le lieu dans lequel ils se réunissent est appelé temple, en mémoire du temple de Salomon. Ils reçoivent, selon qu'ils sont plus ou moins avancés dans l'initiation, des grades divers, dont le nombre peut aller jusqu’à 33; mais il n'y a que trois de ces grades vraiment essentiels, ceux d'apprenti, de compagnon et de maître, entre lesquels dans la plupart des pays d’Europe continentale, l’intervalle minimum est d’une année. En Angleterre, cet intervalle minimum est de quatre semaines. Aux Etats-Unis, il peut n’être que de quelques heures.
Pour bien comprendre le "catéchisme" maçonnique et ses rituels occultes il faut comprendre le sens caché des rituels des trois premiers degrés.
L’Apprenti au premier degré
Conformément à la tradition immémoriale de l’ordre et par référence aux enseignements des rituels, le volume de la loi sacrée, ouvert sur l’autel des serments, est la Bible, considérée non comme la description d’un Dieu révélé, mais comme un livre sacré symbole de haute spiritualité. Les frères dont la religion se réfère à un autre livre sacré ont toute licence de prêter serment sur cet autre livre. Le serment d’admission, dans le rite, doit être pris sur les trois grandes lumières : le volume de la loi sacrée, l’équerre et le compas. Une grande loge régulière doit exiger que tout nouveau membre prenne son obligation sur le volume de la loi sacrée. Le rite d’initiation ouvre donc à l’apprenti les portes du temple, après cooptation par un "frère", qui découvre alors un nouvel univers, très symbolique.
La première initiation qui le mènera des ténèbres vers les flammes de l’épreuve du feu, ne sont qu’une image de l’enfer par excellence qui débute par l'épreuve de la Terre. Enfermé dans une pièce généralement située au sous-sol et dont les murs sont peints en noir, le candidat doit rédiger son testament (la mort), après avoir répondu à trois questions qui portent sur les devoirs de l'homme envers lui-même, envers sa famille, envers l'humanité. Il est ensuite conduit les yeux bandés, une corde au cou, le bras gauche, le sein gauche, le genou droit découverts, le pied gauche en pantoufle. Il a dû remettre tous ses objets métalliques : stylo, clefs, argent. Ainsi dépouillé, il prononce un premier serment, boit une gorgée d'eau pure, puis un breuvage amer, « symbole de l'amertume et du remords » qui seraient son lot si jamais il ne respectait pas son engagement. Alors commencent les voyages. L'épreuve de l'Air. Au milieu d'un grand vacarme, le postulant est entraîné dans un parcours parsemé d'obstacles ; il doit marcher sur une planche à boules, puis une planche à bascule. L'épreuve de l'Eau. De l'eau est renversée sur Le candidat. Mais le trajet est moins difficile, les bruits s'estompent : seuls des cliquetis d'épées se font entendre. « Nous avons voulu vous faire comprendre que les obstacles s'aplanissent sous les pieds de l'homme qui persévère dans les chemins de la Vertu », déclare alors le Vénérable. L'épreuve du Feu. Le terrain est libre, aucun bruit ne se fait entendre. Ce silence a lui aussi une valeur symbolique : « Si l'on persévère résolument dans la vertu, la vie devient calme et paisible. » Et les flammes, dont l'initié sent la chaleur, sont le complément de sa purification. Une fois rhabillé, le néophyte est enfin solennellement intronisé et reçoit le tablier d'apprenti franc-maçon. Le testament qu'il a rédigé est détruit.
Dans le temple l’apprenti découvrira alors les colonnes du temple, "Boaz" et "Jakin", "la voûte étoilée", le "pavé mosaïque" ou encore une troisième colonne nommé "beauté" et "l’étoile flamboyante". C’est au niveau des premiers symboles que déjà s’infléchie l’orientation spirituel de l’apprenti qui sera mis en contact avec les premiers éléments païens et occulte des rites et symboles maçonniques.
La découverte du temple
Les "deux colonnes" reproduction de celles du temple de Salomon, ne sont en fait que les copies des deux piliers situés devant le temple de Melqart à Tyr : les fameux Jakin et Boaz (les colonnes J et B). Quand on sait que Melqart ou Baal-Melqart est une abréviation de Mélekh-Karth, qui signifie roi de la ville, c'est-à-dire de Tyr, le ton est déjà donné, car la Bible sur laquelle l’apprenti aura prêté serment nous enseigne que le roi de Tyr dépeint en Ezékiel 28, n’est en fait qu’une allégorie de satan lui-même. L’origine des colonnes devant le temple de Salomon n’est à mon sens d’aucune inspiration divine, car l’entrée du Tabernacle, modèle du temple de pierre de Salomon ne comportait pas ces deux colonnes ou piliers en face de lui. Cette idée ne peut venir que du roi de Tyr ou du fondeur Hiram lui-même né d’un père tyrien. Ces deux colonnes tyriennes renvoient en fait aux deux faisceaux de roseaux de la porte-vulve de la déesse Ishtar. Mais ça continue de plus belle…
La "troisième colonne". Nommée
"beauté" elle pousse l’idolâtrie un cran plus
haut encore. De style corinthien cette colonne est la plus aboutie car elle
achève par son style la culture grec et annonce celle des romains qui
reprendront à leur compte ce style pour leurs colonnes, perpétuant
dans leurs formes le culte de la déesse mer/mère. Si les deux
premières colonnes représentent l’entrée du temple
la troisième représente la divinité elle même,
la déesse de la beauté, Vénus/Aphrodite. Vénus
née de la mer qui renvoie à Aphrodite, Astarté, Asherah
"dame de la mer" Ashratum / Ashratu, Asherdu chez les hittites.
et les sumériens Athirat appelée "Athirat de la mer"
ou aussi traduit "elle qui marche sur la mer", elle est "Mère
de tous les dieux" comme Tiamat le serpent ancien qui lui représente
la mer et d’où viennent tous les dieux.
Asherah, la déesse protectrice de Tyr,
est le nom sous lequel la déesse cananéenne Anat-Astarte apparaît
dans la Bible et paraît renvoyer, dans la forme de pluriel masculin
à l’hébreu Asherim, soit à des arbres ou des clairières
consacrées, d’où le culte à un poteau, un pilier
ou un arbre sacré. Enfin, suivant une autre ligne d’influence,
le culte d’une pierre ou d’un poteau sacré, connus dans
la religion sémitique sous le nom de masseba ou de nosb, paraît
avoir été importé ou du moins partagé avec la
Crète minoenne et les peuples égéens, où le pilier
était une représentation de la grande déesse sous la
forme d’un arbre stylisé. Asherah est sous sa forme d’arbre
ou de colonne dressée une image de "l'arbre de vie"
ou plutôt comme nous allons le découvrir plus loin l’arbre
de la connaissance du bien et du mal.
La "voûte étoilée"
représentant le ciel, avec le soleil, la lune et l’étoile
ne sont que la représentation symbolique des dieux majeurs du panthéon
babylonien, Shamash, Sin et Ishtar, représentés sur la partie
haute du kudurru babylonien de Melishipak par exemple.
Il faut également rappeler que dans la cosmogonie babylonienne le ciel
est une des parties du serpent ancien Tiamat tué par le dieu Marduk
qui fendit le cadavre de Tiamat après sont combat victorieux, "
comme un poisson séché "; dont une moitié va tapisser
le ciel et l'autre soutenir la terre. « Et le voici qui créé
le monde tel qu'il se présente. Sur la nouvelle voûte céleste,
il fixe le chemin du soleil, de la lune et des étoiles ». D’une
certaine manière donc, les symboles célestes comme les étoiles,
la lune et le soleil sont directement associés au serpent ancien qui
leur donna vie.
Le "pavé mosaïque", est un damier noir et blanc placé au centre du temple de la loge. Ce damier, par la présence du noir et du blanc, symbolise l’omniprésence, en tout, des opposés. En franc-maçonnerie il est un discours couramment admis selon lequel, toute pensée, toute idée contient en même temps son contraire, comme « le bien » ne peut se concevoir que par opposition « au mal ».
Nous avons donc un condensa de symboles païens et occultes qui ornent les temples maçonniques. Le serment prêté sur la Bible n’est donc qu’un artifice trompeur servant à donner une légitimé sainte et reconnue comme universelle à une religion dont le fond est inspiré par le diable, comme le démontre avec force et sans ambages les degrés suivant du compagnon et du maître.
Le Compagnon au
second degré.
Le grade du Compagnon est intimement lié au nombre cinq, nombre directement lié à l’étoile à cinq branches, le pentacle. Le but du rituel est d’allumer cette étoile pour qu‘elle devienne "l’étoile flamboyante". Le rituel impose cinq voyages initiatiques au terme desquels un des cinq cierges en forme de pentagramme disposés à coté de l’autel principal sera successivement allumé dans un ordre précis. Au cours du troisième voyage, l’étoile placée à l’orient est allumée : c’est l ‘apparition de "l’Etoile Flamboyante". Puis vient la consécration du nouveau compagnon, cinq coups de maillets seront frappés sur l’épée flamboyante tenue au dessus de sa tête. Après la consécration du compagnon et pendant son instruction sur son grade en dehors du temple, les lumières des bougies de l’étoile son éteintes et "des épis de blés" sont distribués à tous les Frères…
Je suis intimement convaincu que seul les niveaux les plus élevé de l’ordre ont une notion de l’acte de folie qu’ils viennent de commettre. Car qui d’autre qu’Helel ben shakhar, astre fils de l’aube (l’astre décrit en Esaïe 14 : 12.) et traduit incorrectement par "astre brillant" ou "Lucifer", se cache sous la forme trompeuse de l’étoile flamboyante. "L’Etoile Flamboyante" n’est donc qu’une des nombreuses variantes de la fausse traduction, étoile brillante ou Lucifer d’Esaïe 14. C’est donc directement au diable que se vouent corps et âmes les francs-maçons dans leur rituel diabolique. Helel en hébreu désigne également Vénus l’étoile la plus brillante dans le ciel, qui renvoie également aux divinités païennes adorées sous cette forme.
Que représente alors le blé
? Le blé représente la semence, la descendance ou la postérité
du serpent, le diable. Comme le clame
l’Eternel en Genèse 3 : 15 Je mettrai une inimitié entre
toi (le serpent) et la femme (l’Eglise véritable), entre ta semence
(postérité) et sa semence (postérité): celle-ci
t'écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon.
Bar en hébreu signifie le fils et germe de blé, ce symbole reprit
par satan dans le rituel maçonnique affirme avec force que désormais
le compagnon maçon devient un fils du diable de la postérité
du serpent. C’est aussi pour cette raison que les déesses mères
derrières lesquelles se cache satan sont pour la plupart également
des déesses de la fertilité et des moissons. Cette fois c’est
la partie basse du kudurru de Melishipak qui nous révèle l’origine
babylonienne du rituel.
Comme représenté sur l’image ci-contre on peut lire de
gauche à droite dans la partie la plus basse, la semence du serpent
est la vie.
La gerbe ou la semence représente le Dagon de la bible, dont le nom
dans les langues sémitiques occidentales signifie « grain
», le serpent dont est issu la semence est à l’origine
de tout et la parèdre de Dagon son épouse Ishara le scorpion
(qui était la déesse chaldéenne de la guerre et de la
fertilité), symbolise la mère qui donne la vie, mais qui sous
le signe du scorpion mène en fait à la mort. Cette Ishara par
syncrétisme se fondra plus tard dans le culte Ishtar/Astarté.
Comme on le voit les vérités bibliques se retrouvent dans les
traces archéologiques des cultes mésopotamiens dès l’aube
des civilisations jusqu’à nos jours, avec une constance dans
les rituels qui ne varient presque pas dans leurs formes si ce n’est
dans leur fond.
Un « G » (signifiant gnose, "connaissance") est inscrit au centre de l'étoile. Là encore il faut revenir à l’hébreu pour confondre l’adversaire caché dans son étoile. Connaissance revêt deux significations en hébreu, c’est la connaissance lié au savoir et l’érudition mais également signifie aussi l’union dans un même corps, comme Adam qui connu Eve et elle enfanta. Dans ce sens également le diable affirme que les maçons forment un corps uni par le même esprit à leur dieu. La lettre « G » signifie aussi pour les maçons géométrie, soit un fondement de toute leur science, qui agit comme une clé pour ouvrir le monde de la métaphysique et sa compréhension. G signifie aussi pour eux, gravitation, génération, génie et par la septième lettre de notre alphabet le G de God (Dieu en anglais).
En associant les différents symboles présents dans le temple, "le grand architecte" qui oeuvre dans l’ombre reconstitue de manière symbolique la genèse spirituelle des hommes avec leur dieu. En effet comme dans le jardin d’Eden un arbre est planté (la colonne de la beauté), qui lie la connaissance (la gnose) au bien et au mal (le pavé mosaïque). Présenté comme l’arbre de vie il est en fait l’arbre de la connaissance du bien et du mal qui mène à la perdition et la mort, comme le démontre le troisième grade, celui du maître.
Le Maître au troisième degré.
Le rituel au troisième degré mènera
le compagnon au grade de Maître. Pour ce faire le récipiendaire
devra s’identifier à Hiram le fondeur des colonnes et ustensiles
en bronze du temple de Salomon.
la vie et la mort d'Hiram, enrichies par les légendes, deviennent un
mythe initiatique qui inspire le rituel maçonnique. D'après
le récit mythique, Hiram fut assassiné à la fin des travaux
du Temple par trois compagnons pour avoir refusé de les initier aux
secrets de son art. Ces trois hommes, postés à une porte différente
du Temple, lui réclamèrent, sous la menace, la parole secrète.
Hiram se tut, estimant que le temps n'était pas venu. Le premier le
frappa d'un coup de règle sur la gorge, le deuxième d'un coup
d'équerre de fer sur le sein gauche et le dernier l'acheva d'un coup
de maillet sur le front. Les compagnons enterrèrent le maître
sans connaître le secret.
Dans les cérémonies maçonniques, le récipiendaire
au titre de Maître s'identifie à Hiram : pour cela il doit d'abord
« mourir » pour renaître, investi des qualités du
Maître. Ainsi, la Franc-Maçonnerie reconnaît en Hiram un
maître fondateur.
Il serait naïf de croire que le mythe d’Hiram se rapporte au seul
fondeur de bronze fils d’une veuve de la tribu de Dan. En fait Hiram
était également le roi de Tyr fils d’Abibaal qui régna
sur Tyr de 968 à 935 et dont le nom signifie "mon père
est Baal", et Hiram signifie "frère exalté".
Pas étonnant donc que les maçons soient tous des frères
dont le maître et seigneur (Baal signifie seigneur) est le roi de Tyr
(Ezékiel 28), soit satan lui-même.
Le rituel de la résurrection d’Hiram n’est en fait qu’une
parodie occulte du baptême chrétien qui lie dans la mort le nouveau
maître maçon à son dieu, le diable.
Hiram étant dans la légende maçonnique
éponyme une allégorie de Jésus de Nazareth, le tombeau
d’Hiram était donc une allégorie pour désigner
le sépulcre de Joseph d’Arimathie dans lequel ce dernier, aidé
de Nicodème, avait placé le corps défunt de Jésus
de Nazareth (Mt. 27,57-60 ; Jn 19,38-42). « Dans la chambre où
se fait cette cérémonie, on trace sur le plancher la loge du
maître qui est la forme d’un cercueil entouré de larmes.
Sur l’un des bouts du cercueil on dessine une tête de mort ; sur
l’autre, deux os en sautoir ; et l’on écrit au milieu JEHOVA,
hwhy. Devant le cercueil on trace un compas ouvert ; à l’autre
bout, une équerre ; et à droite, une montagne sur le sommet
de laquelle est une branche d’acacia.
La légende maçonnique du meurtre d’Hiram par trois mauvais
compagnons étant une allégorie de la Passion/résurrection
de Jésus de Nazareth condamné à mort par trois hommes
: Caïphe, Hérode, et Ponce-Pilate. Dans le contexte de cette référence
de la légende d’Hiram à la Passion de Jésus de
Nazareth, les larmes du tableau de loge de maître renvoyaient aux larmes
de l’apôtre Pierre (Mt. 26,75), aux larmes des disciples de Jésus
(Mc 16,10), aux larmes des femmes de Jérusalem (Lc 23,27-28), ainsi
qu’aux larmes de Marie de Magdala (Jn 20,11.13.15). La tête de
mort Dans le contexte de la référence de la légende d’Hiram
à la Passion de Jésus de Nazareth, la tête de mort du
tableau de loge de maître renvoyait à la mention évangélique
du Golgotha (la forme grecque pour le mot araméen gulgota signifiant
crâne) où Jésus fut crucifié et mourut.
Les deux os en sautoir (c’est à dire en forme de croix : référence
probable à la croix de Jésus de Nazareth).
Le nom divin hwhy se rapporte également
directement à Jésus-Christ par le verset de Jean 14:8 «
Philippe lui dit: Seigneur, montre-nous le Père, et cela nous suffit
9 Jésus lui dit: Il y a si longtemps que je suis avec vous, et tu ne
m'as pas connu, Philippe! Celui qui m'a vu a vu le Père; comment dis-tu:
Montre-nous le Père? »
Dans les catéchismes maçonniques antérieurs, le compas
symbolisait YHVH et l’équerre la croix de Jésus de Nazareth.
Quand on étend le récipiendaire sur le tombeau d'Hiram, qu’on le couvre d'un drap noir, et qu’on lui met sur la tête un linge blanc ensanglanté qui était sur la tête du dernier maître, c’est bien d’un rituel parfaitement religieux qu’il s’agit, copié sur celui véritable du baptême dans le Seigneur Jésus-Christ.
Agape fraternelle
Le banquet ou « agape fraternelle », est une
des plus vieilles et des plus solides traditions maçonniques. La tradition
s'est maintenue. Chaque tenue est suivie - obligatoirement d'un banquet ou
« agape fraternelle » .
La plupart des agapes sont de simples banquets d'ordre réunissant les
titulaires de tel ou tel grade, mais à tous les grades de Rose-Croix,
il existe une cérémonie spéciale, l'agape du
Jeudi Saint, banquet d'ordre d'un type spécial au cours duquel
les Chevaliers consomment l'Agneau traditionnel.
Mais il y a plus fort dans l'impiété. Chaque année, dans
la nuit du Jeudi Saint au Vendredi Saint, a lieu un banquet auquel tous les
Rose-Croix sont tenus d'assister. Dans ce banquet , sur la table disposée
en forme de croix, est apporté un agneau rôti, dont la tête
est surmontée d'une petite couronne d'épine et dont les pieds
sont traversés chacun par un clou. Cet agneau est placé au centre
de la croix, tourné sur le dos et les pattes de devant écartées.
Il n'y a pas à s'y tromper : il représente la victime du calvaire.
Le président du banquet sacrilège coupe la tête et les
pieds de cet agneau et les jette dans un fourneau allumé. Il les offre
ainsi en holocauste à Lucifer, adoré par les Rose-Croix sous
la forme du feu.... Après le baptême la sainte-cène
occulte !
Ajoutons en passant que les Rose-Croix sont les espions attitrés des loges. En entrant dans le 19° degré, l'initié pénètre dans la maçonnerie noire. Il n' a plus grand chose à apprendre et à partir de ce moment avance-t-il à pas de géant vers le grade de Chevalier Kadosh; c'est l'adoration directe et cultuelle de Lucifer; c'est l'abrutissement progressif par la pratique de la Magie; puis les hommages rendus à satan sous la forme d'un serpent ...
C'est en effet parmi les Maîtres que sont choisis les
adeptes capables de s'élever par une suite d'initiation de plus en
plus occulte jusqu'au rang de chevalier Kadosh. Kadosh signifie sacré,
en hébreu.
C'est au 30e degré seulement , c'est à dire
au grade de Chevalier Kadosh, que le Franc Maçon se
rend compte du chemin qu'on lui a fait parcourir. On voit dès lors
ce que signifie cette expression maçonnique "pratiquer la vertu".
c'est tout simplement se livrer à la débauche... Qu'il nous
suffise de faire remarquer que la Franc Maçonnerie ajoute aux moyens
de perversion qu'elle employait avec les Apprentis, la pratique réglée
et louée de la dépravation la plus abjecte. Elle écarte
ainsi ses adeptes de leur devoirs religieux et domestiques et prend sur eux
une emprise considérable
Un mois après sa réception le nouveau Maître
est convoqué à une tenue spéciale au Troisième
degré pour communiquer à la loge ses impressions maçonniques.
Des frères haut gradés, c'est à dire appartenant au 30
e 31 e 32 ou 33 e degré, assistent toujours à cette séance
, car il faut que l'autorité centrale sache à quoi s'en tenir
sur le nouveau Maître et s’il est jugé digne il sera appelé
aux plus hautes fonctions. C’est à ce niveau que le voile tombe
et que la vérité maçonnique est révélée
réellement. Les maîtres des plus hauts degrés apprendront
au nouveau venu que :"La terre est partagée entre deux camps qui
se disputent le pouvoir. Parmi les hommes, les uns sont les enfant d'Adam,
ils adorent Adonaï, le Jéhovah auquel Salomon élevait un
temple, le Dieu des chrétiens. Les autres - et nous francs Maçons,
nous sommes de ces autres là - se regardent comme les descendants de
Tubalcaïn et de Caïn, fils d'Eblis, l'ange de lumière Lucifer...nous
voulons monter plus haut...venger le grand opprimé...et prendre la
revanche d'Eblis notre Père, contre Jéhovah son persécuteur,
et nous poussons notre cris de guerre : "Vengeance contre "toi,
ô Adonaï"
Enfin s’il est jugé digne d'être reçut Chevalier
Kadosh s’achève l’initiation suprême, il frappe à
coup de poignard une tête de mort surmontée d'une tiare, représentation
de la papauté, et une autre ornée d'une couronne royale, emblème
de la puissance civile. Il se prosterne devant Lucifer et brûle l'encens
sur son autel.
Le Chevalier Kadosh évoque alors satan suivant les
formules du rituel de haute magie; adossé à la hideuse idole
du Baphomet templier il brandit son poignard en craint "Nekam, Adonaï!
Vengeance contre toi, ô Adonaï". Il récite l'oraison
à Lucifer, composé par le F Proudhon.
« Viens, Lucifer, viens ! ô calomnié des prêtres
et des rois ! Viens que nous t'embrassions, que nous te serrions sur notre
poitrine ! Il y a longtemps que nous te connaissons et que tu nous connais
aussi. Tes oeuvres, ô le béni de notre coeur, ne sont pas toujours
bonne et belle aux yeux du vulgaire ignorant; mais elles seules donnent un
sens à l'univers et l'empêche d'être absurde. Toi seul
anime et féconde le travail. Tu ennoblis la richesse, tu sers d'essence
à l'autorité; tu met le sceau à la vertu... Et toi Adonaï,
dieu maudit, retire-toi, nous te renions ! Le premier devoir de l'homme intelligent
est de te chasser de son esprit et de sa conscience; car tu es essentiellement
hostile à notre nature, et nous ne relevons aucunement de ton autorité.
Nous arrivons à la science malgré toit, au bien être malgré
toi, à la société malgré toi; chacun de nos progrès
est une victoire dans laquelle nous écrasons ta divinité. ETC…
»
Le maçonnisme est donc bien une religion occulte parodiant les rites chrétiens et dont le dieu n’est personne d’autre que le diable, satan. Ceci est d’ailleurs clairement annoncé sur le premier site maçonnique français http://www.franc-maconnerie.org/web-pages/hermetisme/occultisme.htm « la Maçonnerie n'est pas « occultiste » par nature, ce qui n'empêche pas certains de ses adeptes de s'adonner à l'occultisme. La Maçonnerie est tout au plus occulte. » On apprécie la nuance sémantique…
Albert Pike
L'un des plus célèbres Francs-Maçons
américains fut Albert Pike (1 809-1891). En tant que Franc-Maçon
de haut-grade, Albert Pike exerça son activité sur le Rite Ecossais
dont il faisait partie comme " Souverain Grand Commandeur du Suprême
Conseil " de Charlestown, de 1859 à 1891. Mais nous savons aussi
que Pike fut un haut initié du Palladisme.
Société très secrète, qui se voulait supérieure
aux Suprêmes Conseils maçonniques, inconnue des Francs-Maçons
de base (ceux des loges " bleues ") et souvent même des plus
élevés en grade, le Palladisme " se composait d'émérites
qui, selon le procédé classique, devaient exercer leur influence
à l'intérieur des loges, et diffuser les consignes par noyautage
". On comprend alors pourquoi Albert Pike fut membre d'honneur de la
plupart des Suprêmes Conseils du monde (ce fut en 1889 qu'il reçut
cette dignité du Suprême Conseil de France).
Dans Morals and Dogmas of the ancient and accepted Scottish Rite, Albert Pike
écrivait déjà:
" La divinité de l'Ancien Testament est partout représentée
comme l'auteur direct du mal, dépêchant aux hommes des esprits
mauvais et trompeurs... Le Dieu de l'Ancien Testament et de Moïse est
ravalé au niveau des passions humaines... C'est une divinité
violente, jalouse, vindicative, autant qu'ondoyante et irrésolue ;
elle commande des actes odieux et révoltants de cruauté et de
barbarie... "
Albert Pike, déclare encore le 14 juillet 1889 aux chefs de la Franc-Maçonnerie
universelle, à l'occasion du Centenaire de la Révolution : "
Ce que nous devons dire au vulgaire, c'est ceci : Nous adorons un dieu,
mais c'est un dieu qu'on adore sans superstition. A vous, Grands Inspecteurs
Généraux ; nous dirons ceci que vous pouvez répéter
aux frères des 32°, 31°, et 30° degrés : La religion
maçonnique devrait être maintenue, par nous tous initiés
des hauts grades, dans la pureté de la doctrine luciférienne.
"
"Si Lucifer n'était pas Dieu, est-ce qu'Adonaï (le Dieu des
chrétiens) dont les actes prouvent la cruauté, la perfidie,
la haine de l'homme, la barbarie et l'aversion pour la science, est-ce qu'Adonaï
et ses prêtres le calomnieraient ? ".
"Oui, Lucifer est Dieu, et malheureusement Adonaï aussi est Dieu.
Car la loi éternelle est qu'il n'y a pas de lumière sans ombre,
pas de beauté sans laideur, pas de blanc sans noir, car l'absolu ne
peut exister que par deux dieux, l'obscurité étant nécessaire
à la lumière pour lui servir de repoussoir, comme le piédestal
est nécessaire à la statue, et le frein à la locomotive...
La doctrine du Satanisme il faut comprendre : " la doctrine qui présente
Satan comme un être malfaisant " est une hérésie,
et la véritable et pure religion philosophique est la croyance en Lucifer,
l'égal d'Adonaï; mais Lucifer, le Dieu de la Lumière et
le Dieu du Bien, lutte pour l'humanité contre Adonaï, le Dieu
de l'obscurité et du mal."
Conclusion
Devenir franc-maçon est loin d’être un jeu ésotérique et philosophique qui doit vous aider à devenir meilleur. En devenant maçon vous entrez de plein pied dans la religion occulte et trompeuse de satan lui-même, qui vous conduira par rituels successifs jusqu’à vous identifier à Hiram le fondeur, assimilé en fait à Caïn le forgeron semence du serpent et meurtrier d’Abel semence véritable de Dieu. Comme Caïn fut amené par son père le diable à bâtir des villes et développer les sciences, les arts et la religion polythéiste qui masque les faces cachées du diable, le franc-maçon sera appeler à pérenniser et achever l’œuvre diabolique commencé par les sumériens, qui consista à bâtir une civilisation industrielle, urbaine, religieuse et matérialiste où le Dieu véritable n’avait plus sa place et qui fut anéantit sous les eaux du déluge.
Aucun chrétien ne peut prétendre être
né de nouveau et être franc-maçon et je dirais même
qu’en devenant franc-maçon on cesse d’être chrétien
en pêchant contre le Saint-Esprit, anéantissant en soi l’œuvre
de rédemption de Jésus-Christ.
Aucun pasteur digne de ce nom ne doit avoir un franc-maçon dans son
église de peur de corrompre le corps Saint de son assemblée
en ouvrant grande les portes aux forces occultes qui sévissent dans
le "temple" maçonnique. Il va sans dire qu’aucun ministère
en Christ est compatible avec la religion maçonnique, ce qui serait
une abomination aux yeux de Dieu.
Cela ne veut pas dire qu’un franc-maçon est irrémédiablement condamné aux flammes de l’enfer. Si un chrétien remplit du Saint-Esprit ne peut devenir franc-maçon, un franc-maçon peut devenir un chrétien véritable régénéré et sanctifié par le sang du Christ. Pour peu que sincèrement vous vous approchez de Dieu dans la repentance en demandant pardon ouvertement en brisant la loi du secret et rejetiez l’Ordre en abandonnant et détruisant tous les symboles, livres et pratiques liés au maçonnisme, alors la régénérescence en Jésus-Christ est possible. Car aucun serment, contrat ou pacte même signé de son sang ne saurait être supérieur à celui que versa Dieu lui-même sur la croix et qui vous délivre de tout péché.
1 Jean 5:4 parce que tout ce qui est né de Dieu triomphe
du monde; et la victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi(en Jésus-Christ).
Schoenel - 30/04/2006