La menorah

LETTRES BREVES A L'EPOUSE

L A E 10

La nouvelle Babylone

Apocalypse 13:1 Et il se tint sur le sable de la mer. Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité. Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.

Apocalypse 17 ; 7 Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. 8 La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra. - 9 C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. -Les sept têtes sont sept montagnes, sur lesquelles la femme est assise. 10 Ce sont aussi sept rois: cinq sont tombés, un existe, l'autre n'est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps. 11 Et la bête qui était, et qui n'est plus, est elle-même un huitième roi, et elle est du nombre des sept, et elle va à la perdition. 12 Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n'ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. 13 Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête.
C'est ici l'intelligence qui a de la sagesse. La bête de l’Apocalypse est symbolisée par 7 têtes, qui sont aussi 7 collines sur lesquelles la femme est assise. Le nom de la femme est Babylone, un mystère.
Faisons maintenant voler en éclat ce mystère.

Pour bien comprendre la trame de toute cette histoire il convient de commencer par le commencement : la Genèse qui nous donne la clé de la compréhension des choses cachées et révélées dans les derniers jours. Pour ce faire, définissons quelle est la première tête en revenant à la source de notre civilisation.

Kwnx w:nb Ms:k rye:h Ms arqy:w rye hnb yhy:w Kwnx-ta dlt:w rht:w w:tsa-ta Nyq edy:w 17
17 Vayeda Kayin et-ishto vatahar vateled et-Khanokh vayehi boneh ir vayikra shem ha'ir keshem beno Khanokh.
17 Et Caïn connaît son épouse, et elle conçoit et elle enfante Hanok, il est constructeur de ville et il appelle la ville du même nom que son fils: Hanok.

Elle enfante : dlt:w. La racine du verbe est dly. Dans son sens premier il faut comprendre, accoucher. Mais dans un sens figuré cela peut aussi être "créer", comme Dieu. Ce mot en hébreu peut aussi être compris métaphoriquement en Nombre 11 : 12 comme enfanter un peuple, une ville. il signifie aussi pondre. L’épouse de Caïn poursuit donc la "ponte" de la semence du serpent, qui va donner une descendance, un peuple, une dynastie au serpent. Avec Caïn Nyq qui est aussi le nid Nq, la semence du serpent deviendra bâtisseur de villes et créateur de civilisation. Le serpent va créer un monde entièrement à son image, fait des briques tirées du sol poussiéreux où il rampe, d’idoles inertes, de mensonges, de guerres, de richesses fabuleuses et de sciences mystérieuses…
Nyq Caïn en français, donne phonétiquement sans les voyelles, KYN ou KY 'N. La Bible étant un livre de révélations, elle développe donc non pas une pensée humaine, mais celle Dieu. Or Dieu développe sa pensée hors du temps et de l'espace, ce qui Lui permet de jouer avec de nombreux sens et allusions cachés. Nous savons que les acteurs de cette scène se trouve en basse Mésopotamie il y a 6000 ans à la période d'Obeid. Mais curieusement apparaît à la même période et au même endroit chez les sumériens, le seigneur EN, de la terre KI, ENKI! Un autre créateur de civilisation. Mais si KaY'N et EnKi portent les mêmes noms et font exactement les mêmes choses, soit créer une civilisation nouvelle, alors pourquoi ne serait-il pas les mêmes? Enki avait son temple E Abzu à Eridu.
Enki dont les poèmes sumériens chantent les vertus; " Il dirige la charrue et le joug, le grand prince Enki, il creuse les sillons sacrés, il fait poussé le grain dans le champs éternel…" ENKI enseigna aux hommes comment fertiliser la terre, comment confectionner des pioches et des houes, comment édifier de grandes digues d'irrigation afin qu'ils puissent se nourrir, YHWH Elohim dira simplement que Caïn est travailleur de la terre. Caïn-Enki comme dieu tutélaire de la ville d'Eridu, établira à partir de cette ville les principes même du fondement de la civilisation, il établira ses règles comme des règlements divins, les ME, afin de présider au devenir de l'homme et de sa civilisation. Caïn établi donc une liste de ME dont les plus important sont: La Souveraineté, la Divinité, La Prêtrise, la Prostitution, la Loi, le Pouvoir, l'Art, les Métiers, la Musique, la Science, la Médecine (dont le nom tire son origine, Me-decine), etc…
Kwnx Hanok, de la racine Nx, signifie bienveillance, faveur, grâce. Voilà des dispositions toute royale, attribuées au fils de Caïn. C’est donc un roi ou un dieu que la femme enfante, voir les deux attributs confondus, dans ce cas il désigne un pontife, le premier de l’humanité. Hanok est le premier homme à établir son autorité sur un peuple comme roi et même comme pontife.
La famille "divine" génétiquement parfaite d’Adam et d’Eve, donc de Dieu Lui-même, pare Caïn et sa semence des plus belles qualités que des êtres humains puissent se targuer d’avoir ; beauté, force et intelligence dans des proportions qui défie l’imagination. Ces formidables qualités employées dans un seul but terrestre et égoïste, vont produire sur cette terre de Sumer la première civilisation. De ce formidable potentiel va naître les arts, les lettres, les sciences, le commerce, l’industrie, les villes, puis l’Etat et ses lois, et bien sûr la religion élevée en institution. La religion institutionnalisée va pérenniser dans leur statut mensonger cette semence satanique, en assurant à ceux qui en profitent, gloire, honneur et richesse, jusqu’au terme de leur existence.
Il (Kwnx Hanok ) est constructeur de ville et il appelle la ville du même nom que son fils, Hanok.
De par les qualités que son nom lui attribue et l’étendue de son autorité et de ses capacités, Hanok est un souverain. Pour comprendre toute la porté révolutionnaire que comporte ces quelques mots, « Hanok est constructeur de ville », il faut se replonger dans le contexte historique de cette époque. La période historique qui couvre cette période est celle de l’Obeid, soit le V et IV millénaire avant notre ère. Pendant cette période protohistorique, la civilisation urbaine n’existe pas, seul quelques communautés rurales éparses, d’à peine quelques dizaines, voire quelques centaines d’âmes au maximum subsistent avec peine dans la basse Mésopotamie. Bâtir une ville à cette époque, suppose une véritable révolution sociale et technique, qui n’a pu être initié que par des individus exceptionnels. La religion on le sait peut être un bon moteur fédérateur de projets et de volontés, comme l’atteste les pyramides d’Egypte par exemple. Alors si de surcroît le dieu se tient au milieu de son peuple physiquement sous l’apparence d’un homme comme Caïn, il va agir comme un aimant et attirer vers lui toute la population environnante. Comme il est difficile de contrôler à distance des petits groupes, hé bien qu’à cela ne tienne, bâtissons leur une ville et gouvernons sur eux. Voilà brièvement comment Hanok, devint constructeur de ville et un souverain.
La manière dont le Seigneur construit le verset en terminant par le nom d’Hanok, fait croire à beaucoup que le nom de la ville est Hanok, mais nous allons voir dans le verset qui suit que c’est inexacte, le nom de la ville est bien Irad.

drye-ta Kwnx:l dlwy:w 18
18 Vayivaled la-Khanokh et-Yirad 18 Et naît à Hanok, yIrad

Et voilà qu'apparaît enfin le nom de la ville que bâtit Hanok: Yirad, drye, rye=la ville en hébreu. La première ville de toute l'humanité porte le nom d'un homme-dieu issu de la semence du serpent. drye fermé par un dalet d (la porte), désignant une ville fortifiée. Mais revenons à ce nom Yirad. Il apparaît évident que si les résonances phonétiques du texte biblique se retrouve dans celle de la langue sumérienne, alors le nom de la ville doit immanquablement se retrouver dans les textes sumériens.
La ville est donc nommée par "le fils" de Caïn, Enoch et pas par son petit-fils Irad. Il y a donc un problème qu’il va falloir résoudre, pourquoi la première ville ne porte elle pas le nom d’Enoch ? Cette non-conformité peut être résolue. Le suffixe pronominal sur le nom "le fils" w:nb est la lettre hébraïque w ou waw, utilisé ici comme une voyelle. L’explication possible est que la voyelle était un complément simple pour l’auteur du texte biblique indiquant que la ville a été nommée après le fils d'Enoch : Irad. Il devrait être rappelé que le mot hébreu pour "le fils" se réfère à n'importe quel descendant, de même que le mot "le père" se réfère à un ancêtre. On pourrait, donc, se référer à Irad comme un fils de Caïn, parce qu'il n'y avait aucun mot technique pour le petit-fils. Le nom de la première ville pourrait donc être Irad ou Eridu car les deux noms peuvent être pris comme des équivalents phonétiques directs et les deux sources (biblique et sumérienne) donnent le même nom à la première ville.
Les fouilles archéologiques ont révélé 19 niveaux d'occupation indiquant qu’Eridu est l'une des plus vieilles villes de Sumer. Selon les sources sumériennes, Eridu aurait exercée la royauté pour la toute première fois.
Le site est un ensemble de sept collines.
Eridu: E-RI-DU. En sumérien E=la maison, le temple : RI=la ville : DU=ériger, construire. Soit, la ville où est érigé le temple. Enki-Caïn bâtit une ville dont il devient le dieu tutélaire. Le temple qui y est bâti s'appelle E-abzu, la maison de l'Abzu. À Eridu, en Mésopotamie, se dressait le KISHKANU NOIR, l' Arbre sacré dont les racines, plongeaient jusqu'au centre du monde, dans les profondeurs du monde souterrain (l'Abzu)... Image négative de l'arbre de vie, qui lui est vie et lumière, le Kishkanu noir est le symbole de l'arbre de la connaissance. Connaissance des lois divines, les ME en sumérien.

Nous avons désormais, un dieu (Caïn-Enki), un prince (Henoc-Ensik) et une ville (Irad-Eridu). La semence du serpent va désormais pouvoir développer son influence sur le monde, jusqu'à le dominer totalement au terme des jours. La descendance de Caïn édifia un véritable empire avec toutes ses règles de civilisation, religieuses, politiques et économiques, qui donneront la première « tête » à la bête, Sumer. Le dragon (satan) allait pouvoir donner à ses rois pontifes le pouvoir de régner sur le monde.

1500 ans plus tard, ce fut le royaume d’Akkad qui absorba les restes affaiblis par le déluge de Sumer, mais surtout sa culture et forma la seconde tête, Babylone, qui donna toute sa mesure à la semence du serpent. C’est la tête d’or de la statue de Daniel. C’est cette tête qui conduira dans une même direction l’ensemble du corps de la bête à travers les siècles. D’Eridu à nos jours 6000 ans d’histoire satanique vont s’écrire à travers 7 villes, 7 empires, 7 rois, 7 têtes.
Les Mèdes et le Perses donnerons encore deux autres têtes, avec leurs rois symbolisés par des taureaux à tête humaine portant la tiare à cornes.
Puis vinrent les Grecs, une autre tête et pour la sixième vint Rome où le cycle de développement s’acheva dans la cité aux 7 collines à Rome.
Les 7 têtes sont donc 7 empires qui se succédèrent en s’absorbant les uns après le autres pour aboutir à Rome. Rome étant la sixième bête qui était contemporaine de l’auteur de l’Apocalypse, l’apôtre Jean. C’est pourquoi Jean écrit que le sixième roi existe, car il était celui qui régnait sur le monde dans lequel il vivait.
L’empire romain qui comprenait une grande partie de l’Europe et tout le pourtour méditerranéen fut scindé en deux parties, l’empire d’occident et l’empire d’orient, qui disparurent tous les deux, engloutis par les invasions barbares au nord et par les arabes au sud. La sixième tête était comme blessée à mort, entraînant l’empire de Rome dans sa chute.

Mais l’histoire reprend de nos jours : Apocalypse 17 ; 8 La bête que tu as vue était, et elle n'est plus. Elle doit monter de l'abîme, et aller à la perdition. Et les habitants de la terre, ceux dont le nom n'a pas été écrit dès la fondation du monde dans le livre de vie, s'étonneront en voyant la bête, parce qu'elle était, et qu'elle n'est plus, et qu'elle reparaîtra.

Apocalypse 13:3 Et je vis l'une de ses têtes comme blessée à mort; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l'admiration derrière la bête.



La tête blessée à mort sera guérie, et la bête qui n’était plus reparaîtra en étonnant le monde. L’empire romain est appelé à se reconstituer de nos jour ce qui étonnera le monde, mais il sera fragile car uni par des alliances politiques fragiles entre le nord et le sud, l’Europe dominée par les catholiques romain au nord et les états islamiques arabe au sud. Voilà les doigts de pied d’argile et de fer. Daniel 2 ;43 Tu as vu le fer mêlé avec l'argile, parce qu'ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l'un à l'autre, de même que le fer ne s'allie point avec l'argile.
Il y a de quoi s’étonner d’une tel alliance, non ? Car à priori tout oppose le nord au sud, que se soit économiquement, politiquement et religieusement. L’union européenne alliée à la ligue arabe, incroyable et pourtant cela sera vrai dans peu de temps, aidé en cela par les Etats-Unis d’Amérique qui par leur action guerrière dans les pays musulmans, agit de manière unilatérale hors du cadre légal des Nations-Unis en cristallisant sur elle, la haine des pays arabes et une opposition politique de plus en plus déterminée de l’Europe. Les guerres de Bush agissent désormais comme le liant de la nouvelle Rome. Les bases de la future union sont désormais déjà posées et le rapprochement politique du nord et du sud de l’ancien empire romain est en bonne voie.

Apocalypse 13:1 Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard; ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, et son trône, et une grande autorité.
Dans ce dernier verset le Seigneur nous donne des indications géographiques et temporelles.
Le corps du dernier empire est comme un léopard, cela veut dire qu’il viendra rapidement, ses pieds étaient comme ceux d'un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Deux nations délimitent sa frontière occidentale et orientale. Le lion est le symbole de l’Angleterre et l’ours celui de la Russie, c’est donc de l’Europe dont il s’agit.
Les dix cornes, qui peuvent être également dix lunes (ces deux symboles se confondent par la forme du croissant), sont dix pays arabes qui se joindront à l’alliance des pays du nord, car l’islam est représenté par la lune en forme de croissant. Ainsi les anciens empires romains d’orient et d’occident seront à nouveau unis en seul corps. Ce corps se formera sous le gouvernement unifié de l’autorité religieuse de l’église catholique (universelle) de Rome, c’est le symbole des diadèmes. Car un diadème est un bandeau richement ornementé qui était porté autour de la tête comme insigne du pouvoir monarchique, ou coiffure et bijou ceignant le haut du front d’une femme. Seule la tiare pontificale représente à la fois une coiffe féminine et un symbole de royauté. Cela revient à dire que l’église catholique romaine sera l’artisan occulte de ce nouvel empire, la femme impudique assise sur la bête écarlate.

L’Europe est la 7 ème tête qui porte la femme impudique assise sur la bête écarlate, pleine de noms de blasphème, ayant sept têtes et dix cornes. Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre. Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d'un grand étonnement. Et l'ange me dit: Pourquoi t'étonnes-tu? Je te dirai le mystère de la femme et de la bête qui la porte, qui a les sept têtes et les dix cornes. Apocalypse 17.

L’église catholique romaine est cette femme impudique, et ce qui étonne Jean, c’est qu’une église qui porte sur elle le sang de millions de chrétiens et de musulmans et de juifs égorgés dans des guerres de religions sans fin au moyen-age, puisse fédérer sous sa bannière toutes les religions chrétiennes, musulmanes et juives comprises. Aujourd’hui un rapprochement entre Protestants, Catholiques, Chrétiens Évangéliques, Islamistes et Juifs est considéré normal et souhaitable par les défenseurs de l’Unité des chrétiens œcuméniques. Cette union incroyable, qui fonde un corps mystique inconcevable est symbolisé par la coupe d'or, remplie d'abominations et d’impuretés de prostitution, le tout sous l’autorité religieuse de l’église catholique romaine.
Voyons maintenant comment l’Eglise de Rome rebâtit l’ancien empire romain.

La France fille aînée de l’Eglise.

Il convient maintenant de faire sortir de l’ombre les artisans majeurs de cette nouvelle union des peuples. Ou comment l’église et l’état s’unissent pour parachever l’œuvre.
Le pape a réaffirmé à la fois la naissance de la France qui est née de son baptême en 496 et sa vocation de fille aînée de l'Eglise et les missions qui lui incombent. Remarquons que le pape en affirmant cela ne s'adresse pas aux fidèles catholiques en particulier mais à toute la France, en tant que nation.
Quelles sont les fameuses promesses du baptême de la France? C'est la mission confiée par Saint Rémi à Clovis et à ses successeurs en tant que souverain de la France : promouvoir " la gloire de l'Eglise et la défense des humbles". Longtemps, la France est restée fidèles à ces promesses. Ce qui faisait déjà dire au pape Etienne II en 756 à Pépin Le Bref : "Au dessus de toutes les nations qui sont sous le ciel, votre peuple franc s'est montré le plus dévoué envers moi, Pierre, apôtre de Dieu". Grégoire IX déclarait de même à Saint Louis : "Le royaume de France est au dessus de tous les autres peuples couronné par Dieu de prérogatives extraordinaires." Malgré ses infidélités, les papes du XIXème et XXème siècle ont toujours continué à louer la grandeur de la France lorsque celle ci était fidèle à sa mission spirituelle. Que ce soit Jean Paul II avant de se rendre en France : "La France est la fille aînée de l'Eglise. Elle a engendré tant de saints ! Il existe sur le sol de France tant de lieux où je me rends souvent en pèlerinage par la prière et par le cœur. Oui, l'Eglise doit beaucoup au peuple de France", Paul VI : "La France exerce la magistrature de l'universel", Pie XII prêchant à Notre dame: "A la France d'aujourd'hui qui l'interroge, la France d'autrefois va répondre en donnant à cette hérédité son vrai nom : la vocation. Car les peuples, comme les individus ont leur vocation providentielle. Comme les individus, ils sont prospères ou misérables selon qu'ils sont fidèles ou non à leur vocation. Une lumière resplendissante ne cesse de répandre sa clarté sur toute l'histoire de votre peuple, cette lumière c'est toute la suite ininterrompue de saints et de héros qui, de la terre de France sont montés vers le Ciel.", Pie XI proclamant Notre Dame de l'Assomption patronne principale de la France : "Le Royaume de France a été appelé à juste titre le Royaume de Marie". Pie X qui aimait tant la France et que la séparation de l'Eglise et de l'Etat a fait tant souffrir résume la situation : "Le baptême de Clovis marqua la naissance d'une grande nation, la tribu de Judas de l'ère nouvelle, qui prospéra toujours tant qu'elle maintint l'alliance du sacerdoce et du pouvoir public, tant qu'elle se montra non en parole mais en acte la fille aînée de l'Eglise."
« Ah France, Ah France, miroir de la Chrétienté et inébranlable appui de la foi, toi qui par ton zèle envers la croyance chrétienne et ta piété filiale envers le siège apostolique ne marche pas à la suite des autres nations mais les précède toutes »

Voilà pour le fond, mais poursuivons avec la forme.

Mais comme le dit Pie X, nous avons, de part la vocation de notre pays, la certitude de son salut. Oui, la France reviendra à sa vocation originelle. "Le peuple qui a fait alliance avec Dieu aux fonds baptismaux de Reims se repentira et retournera à sa première vocation. Les fautes ne resteront pas impunies mais elle ne périra jamais la fille de tant de mérites, de tant de soupirs et de tant de larmes. Un jour viendra et nous espérons qu'il n'est pas très éloigné, où la France comme Saül sur le chemin de Damas sera enveloppée d'une lumière céleste et entendra une voie qui lui répètera : "ma fille, pourquoi me persécutes-tu ?" Et sur sa réponse : "qui es-tu Seigneur ?" la voie répliquera : "Je suis Jésus que tu persécutes(...)" et elle tremblante et étonnée dira : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?" Et Lui : "lève-toi, lave tes souillures qui t'ont défigurée, réveille dans ton sein tes sentiments assoupis et le pacte de notre alliance, et va, fille aînée de l'Eglise, nation prédestinée, vase d'élection, va comme par le passé porter mon nom devant tous les peuples et les rois de la terre." Léon XIII , qui a écrit ces pages sur la France affirme aussi que la France ne retrouvera le salut que dans le retour aux principes de l’église catholique romaine.

La France utilisée par l’Eglise de Rome comme instrument politique.


Robert Schuman (avec un seul n). En septembre 1944, ce politicien chrétien démocrate, alors âgé de cinquante-huit ans, apparaît comme l'éphémère conseiller du maréchal de Lattre De Tassigny lors de la libération de l'Alsace-Lorraine. Il est élu député en 1945, nommé ministre des Finances en 1946, président du Conseil en 1947, ministre des Affaires étrangères en 1948. En 1949, il installe le siège de l'OTAN à Paris. Il lance l'idée de l'Europe communautaire en 1950 (CECA et CED), il fut le premier président du Parlement européen. Atteint de sénilité, il meurt en 1963 et reste dans les mémoires comme "le père de l'Europe".
On le savait profondément religieux, assistant à la messe chaque matin, se livrant à de douloureuses mortifications, on apprend aujourd'hui à l'occasion de son procès en béatification qu'il était membre de l'Opus Dei. Robert Schuman ne put édifier les premières institutions européennes qu'avec l'aide d'un autre opusien, Alcide De Gasperi, dont le procès de béatification est également en cours devant la Sacrée congrégation pour la cause des saints.
Les premiers balbutiements de l'Europe communautaire se concrétisèrent en 1950 avec l'instauration de la Communauté économique du charbon et de l'acier (CECA). Elle réunissait comme par hasard les intérêts des grands industriels catholiques producteurs des matières premières de l'armement lourd. En 1957, la Communauté européenne vit le jour grâce au traité de... Rome. Pie XII estime que le traité de Rome (début de l'UE) est «l'événement politique le plus important et le plus significatif de l'histoire de la Ville éternelle». Les textes fondateurs emploient une phraséologie empruntée aux encycliques sociales : "communauté", "communion", "subsidiarité", etc. Le siège de la Commission fut établi à Bruxelles, capitale du très pieux opusien Baudouin Ier. Le cardinal Danneels vient d'ailleurs de demander la béatification du roi chrétien qui s'était opposé à l'avortement, confirmant que l'Opus Dei est une pépinière de saints.

Officiellement l'Opus Dei (l’œuvre de Dieu) n'est qu'une association catholique internationale. Son activité se bornerait au conseil spirituel de ses 79.303 adhérents (soit 1.506 prêtres, 352 séminaristes et 77.445 laïcs). Des membres qu'elle a choisis dans le gotha latino-américain et européen. Parmi eux des patrons de multinationales, des magnats de la presse et de la finance, des chefs d'Etat et de gouvernement. De chacun, elle exige une austère discipline et une complète obéissance. Aussi, bien qu'elle feigne d'ignorer leurs activités politiques "personnelles", elle peut à travers eux imposer ses valeurs aux peuples.
Cette secte fut fondée le 2 octobre 1928 par un jeune prêtre espagnol, d'origine modeste, l'abbé Escriva. Il s'agissait pour les adeptes de parvenir à la sainteté en participant à l'instauration d'un régime théocratique dont Escriva était le prophète.
En 1957, il fit créer à Madrid, par l'archiduc Otto von Habsburg-Lothringen, le Centre européen de documentation et d'information (CEDI) et, grâce à deux autres de ses "fils spirituels", Alcide de Gasperi et Robert Schuman, il pesa sur la rédaction du traité de Rome portant création de la Communauté européenne. Le "padre" décéda en 1975. C'est à tort que l'on a cru que l'Opus Dei disparaîtrait en enfer avec eux. L'essor reprit trois ans plus tard, en 1978. Profitant des intrigues qui paralysaient le Sacré Collège, l'Opus Dei réussit à convaincre les cardinaux d'élire l'un de ses prédicateurs comme pape : l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyla. Dès lors, la secte allait pouvoir détourner à son profit l'appareil diplomatique de l'Etat du Vatican et l'organisation religieuse de l'Eglise catholique. Jean-Paul II constitua presque exclusivement son cabinet d'opusiens et s'employa à casser toute résistance au sein de l'Eglise.
Il dota l'Oeuvre d'un statut sur mesure, celui de "prélature apostolique". Désormais les membres de l'Opus Dei échappent à l'autorité des évêques sur le territoire desquels ils résident. Ils n'obéissent qu'à leur prélat et celui-ci au pape. Leur organisation est devenue un instrument de contrôle des Eglises locales au service du pouvoir temporel du Vatican.
Dans les années cinquante, l'Opus Dei s'établit solidement en France, Afin de promouvoir la "civilisation catholique", les disciples du "padre" s'engagent en politique à titre personnel mais sous l'autorité spirituelle de leur directeur de conscience. En cette période, deux membres de la secte jouent un grand rôle - éphémère mais considérable - dans la sphère politico-financière : le président de la Banque des intérêts français (BIF), Edmond Giscard d'Estaing, et le président des Indépendants et paysans, Antoine Pinay. En 1981, l'Opus Dei doit faire face au pire : le triomphe de l'union de la gauche socialo-communiste. Vient heureusement en 1986 la cohabitation. C'est un opusien, le comte Michel de Montaigne de Poncins, qui imagine l'argumentaire du "capitalisme populaire" nécessaire pour faire passer les privatisations. Cette théorie est développée par une association maison (les Catholiques pour les libertés économiques) et mise en application par le pieux Edouard Balladur. Les privatisations étant un excellent moyen pour les opusiens de s'approprier les grandes entreprises nationales.
Les intérêts de la France pays fondateur et moteur principal de l’Europe sont, on le voit, étroitement liés à ceux de l’Eglise catholique romaine et son bras politique l’Opus dei, qui œuvre à la restauration d’une nouvelle Rome.

La marche vers l’Est.

En pointe dans la lutte contre le communisme, Jean Paul II a fortement encouragé le mouvement «Solidarnosc» (Solidarité) en Pologne, contribuant ainsi au processus qui a conduit à la chute du communisme dans les pays de l'Est. Son premier déplacement en Pologne en juin 1979 a favorisé la création du syndicat de Lech Walesa. Premier pape slave de l'histoire, Karol Wojtyla fut le grand déstabilisateur du système communiste. La chute du communisme ne se réduit pas à une seule cause mais, grâce à ce pape polonais « miraculeusement » élu en 1978 à Rome, l'"Eglise du silence", écrasée par la persécution des années d'après-guerre, va non seulement retrouver une voix puissante, mais devenir actrice des événements qui précéderont la chute du mur de Berlin en 1989 et le retour à des régimes libres et démocratiques dans les pays de l'Est. Tout est parti de Pologne et des trois premiers voyages - 1979, 1983, 1987 - que Karol Wojtyla a entrepris, à la barbe des autorités et à la surprise du monde entier, dans son pays natal. Trois voyages qui vont former la trame de cette résistance, préparer les esprits à la triple alliance des intellectuels, des ouvriers et des catholiques qui, en Pologne et, par effet de contagion, dans les pays frères de l'Est, va lézarder le système, puis lui donner le coup de grâce. L'Opus Dei s'est toujours montré généreux envers les polonais, en participant par exemple au financement de Solidarnosc et plus tard en aidant Lech Walesa, membre de l'Opus Dei, à être candidat à l'union européenne.
Au fur et à mesure de son expansion, l'Opus Dei a élargi ses objectifs en Europe.

L'outil le plus remarquable fut créé en 1983 sous l'impulsion du vicomte opusien Etienne Davignon (alors commissaire européen chargé de l'Industrie, aujourd'hui président de la Société générale de Belgique) : la Table ronde des industriels européens (ERT). Elle rassemble aujourd'hui une quarantaine de dirigeants d'entreprise dont plus de la moitié sont des membres de la sainte secte. L'adhésion se fait uniquement par cooptation, à titre individuel, et n'engage pas officiellement leurs entreprises. Pourtant l'ERT est financée par ces entreprises et place à son service certains de leurs cadres. L'ERT adresse régulièrement ses recommandations à la Commission européenne. En préambule, elle ne manque jamais de rappeler qu'elle est le lobby économique le plus puissant en Europe : ses quarante-deux membres emploient trois millions de personnes. Ils réalisent trois mille cinq cent milliards de francs annuels de chiffre d'affaires, soit plus de deux fois le budget de la France. Une entrée en matière qui permet à l'ERT d'imposer ses exigences. Le "social chrétien" Jacques Delors, qui ne lui refusait jamais de rendez-vous, disait de l'ERT : "C'est l'une des forces majeures derrière le marché unique." Elle s'est "résolument prononcée pour un développement de réseaux européens d'infrastructures" et a fait inscrire cet objectif dans le traité de Maastricht.

L'Opus Dei ne se contente pas de placer ses membres et de défendre leur communauté d'intérêts. Elle poursuit toujours son objectif de restauration de la chrétienté. Elle mise pour cela à la fois sur le contrôle de l'évolution institutionnelle et sur le contrôle des médias. Aussi a-t-elle exigé et obtenu qu'un de ses membres soit nommé à la Commission européenne .
En ce qui concerne l'évolution institutionnelle, ils sont favorables à un développement de la supranationalité à condition que le pouvoir soit confié par les politiques à des techniciens. Sur ce principe, ils ont obtenu le transfert du pouvoir monétaire à un conseil non politique sur le modèle de la Bundesbank. Un système qui enchante le président opusien de la banque centrale allemande, Hans Tiettmeyer, par ailleurs académicien pontifical. Ils se sont prononcés pour un élargissement de l'Europe sur le critère de la culture chrétienne et non pas sur celui de la démocratie. C'est sur ce principe que le démocrate chrétien Helmut Kohl s'est opposé au soutien européen à la république laïque de Bosnie-Herzégovine, dont la population est à majorité musulmane.
Si le but de l'Opus Dei est de faire triompher le catholicisme d'Etat, l'exercice du pouvoir est sa raison d'être. Le pouvoir sous toutes ses formes, économique et politique d'abord, médiatique et judiciaire ensuite. Avec les juntes militaires, l'Opus s'identifie au parti unique. Avec les démocraties, ses membres défendent une même conception de l'ordre moral au travers de partis concurrents. Pour eux, tous les compromis idéologiques sont possibles pourvu qu'ils conservent le pouvoir en leurs mains. Sans s'y référer, ils ont fait leur la devise du Guépard : "Il faut que tout change, pour que rien ne change et que nous restions les maîtres."

L'Opus Dei contrôle la France et l'Europe politique désormais... Bernadette Chirac, Michel Barnier, Hervé Gaymard ou José Manuel Durao Barroso, ancien premier ministre du Portugal et actuel Président de la Commission européenne, s'est assez vite "converti" en proche de l'Opus Dei comme un autre membre de l'Oeuvre, Rocco Buttiglione, commissaire européen.
Et économique. Le baron Seillière longtemps membre du groupe de Bilderberg, désormais président de l’UNICE (patronat européen) est avec toute sa famille historiquement liée à l’Opus Dei. Le baron Seillière lui-même anime, avec d’autres grands patrons catholiques opusiens ou conservateurs (François Michelin, Jacques Calvet, etc.), l’ANSA, un lobby qui pousse une législation favorable au développement de la Bourse et à la financiarisation de l’économie
Plusieurs familles royales d’Europe auraient montré de la sympathie pour l’Opus : Otto de Habsbourg en fit la propagande, alors que l’archiduc Lorenz d’Autriche en serait membre. Le roi Juan Carlos de Bourbon fut élevé par des prêtres de l’Oeuvre tandis que le secrétaire de sa femme Sofia appartenait au mouvement. Le président du Comité international olympique, M. Juan Antonio Samaranch-Torello, ancien ministre de Franco, en fait également partie.

Bien que perdant toujours plus de fidèles dans ses églises, l’Eglise catholique romaine gagne toujours plus de poids politique par la voix des puissants d’Europe qui s’allient à sa cause souvent plus par intérêt que par conviction. L'un des soupçons vis-à-vis de l'œuvre est celui de l'évangélisation des peuples par l'intermédiaire des classes dirigeantes : « Cuius regio, eius religio » (celui qui gouverne un pays détermine sa religion), mais ce principe n'apparaît nulle part dans les publications de l'institution. Mais le résultat est là, bien réel, l’Eglise catholique par le biais de l’Opus Dei règne sur l’Europe aujourd’hui.

D’où vient le nom d’Europe ?

Europe est la fille d'Agénor, roi de Tyr et de et de Téléphassa. Elle séduisit Jupiter par sa beauté alors qu'elle jouait avec ses compagnes sur la plage de Sion. Il se transforma alors en un taureau d'une éclatante blancheur, aux cornes semblables à un croissant de lune. Il vint se coucher auprès de la jeune fille qui, d'abord effrayée, s'enhardit jusqu'à s'asseoir sur son dos. Le taureau se releva alors brusquement et s'élança vers la mer en emportant son précieux fardeau. Ils parvinrent jusqu'en Crète, à Gortyne, auprès d'une source où le dieu s'unit à Europe sous des platanes qui, en, souvenir de cette union, ne perdent jamais leurs feuilles.

Décryptons la symbolique ensemble.


Le roi de Tyr est dans la Bible symboliquement assimilé à satan. Ezékiel 28:12
Le taureau est le symbole des grands dieux babyloniens comme Marduk sur la porte d’Ishtar.
En plaçant Europe en Sion, satan l’identifie à son peuple élu.

L’Europe est cette bête qui sort de la mer, mer qui était identifiée à Babylone au serpent originel mère de tous les dieux, dont les principaux seront représentés sous la forme symbolique d’un taureau comme Marduk sur la porte d’Ishtar.

Schoenel - 07/05/2006

La menorah

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